Délégué adjoint du Fica, Nicolas s'occupe de la centaine de bénévoles qui s'affaire pour organiser l'événement. Une tâche à responsabilité où rien ne peut être remis au lendemain. «Dans une entreprise, quand il y a un souci ou un problème technique on peut attendre un jour. Mais lors d'un festival, ce n'est pas possible. S'il y a un problème sur une bobine, on ne demande pas au spectateur de venir voir la fin du film le lendemain» explique Nicolas en riant. «Si nous avons atteint une grande technicité, ce sont aussi les petits couacs et le fait que tout est géré par des bénévoles qui font le charme du festival.»
Souvenirs, souvenirs
C'est justement cette ambiance familiale et conviviale qui ont immédiatement plu à Nicolas. «J'ai découvert le festival à l'âge de 11 ans, lorsque mon professeur du collège de Gy m'a emmené voir un film. J'ai tellement aimé que j'y suis retourné le week-end !» poursuit Nicolas. A partir de là, il sera de toutes les éditions avec toujours de nouvelles aventures. «La première fois, j'ai vendu des objets publicitaires dans le panier qui sert normalement à vendre les glaces. J'ai tout vendu mais je crois que les gens ont acheté parce que je les faisais rire. L'année suivante, il devait manquer quelqu'un du Jury jeunes et à la dernière minute on m'a envoyé faire une interview pour France Bleu !»
Expériences professionnelles
Présent chaque année, Nicolas prend petit à petit de nouvelles fonctions et devient même spécialiste du sous-titrage. En effet, les films toujours diffusés en VO sont habituellement sous-titrés en anglais. Il se charge alors de préparer la version française qu'il faut diffuser en direct lors de la projection du film.
«Une fois nous avons eu un souci avec un film turc dont nous n'avions plus le sous-titrage anglais, j'ai du gérer le calage des sous-titres français directement à partir du turc...nous avons terminé avec un petit décalage. Sur le moment je ne rigolais pas mais quand on y repense c'est un bon souvenir !»
Les jeunes
sont les bienvenus
Dans ses fonctions actuelles au sein du festival, Nicolas s'occupe également de la décentralisation, qui permet aux jeunes d'autres villes d'assister aux projections. «C'est comme ça que j'y suis arrivé et maintenant c'est moi qui fait venir les jeunes. Au Fica, les jeunes sont les bienvenus, ils peuvent s'investir, être vraiment au cœur du dispositif. Je l'ai fait quand j'étais enfant et maintenant je les accueille à bras ouverts !».
Katia Mairey
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