«J’avais participé au festival deux années quand j’étais lycéenne. Après le bac, j’ai beaucoup voyagé, en République tchèque, en Allemagne et quand je suis revenue à Vesoul l’an dernier, je me suis inscrite dans l’équipe de bénévoles, pour donner un coup de main car je garde un très bon souvenir de ma participation au jury jeunes. Quand on est présidente, on est vraiment impliqué, mais c’est vraiment maintenant, en tant que bénévole, que je découvre l’ambiance. L’équipe, les contacts avec des passionnés, les rencontres : tout est intéressant à vivre. Plus généralement, le festival est une réelle ouverture sur des cultures et des modes de pensée difficilement accessibles. L’an dernier, j’ai pu voir 5 ou 6 films. Je compte en faire autant cette année car je suis toujours cinéphile.
En revenant plus de 10 ans après, je me rends compte de l’évolution. Quand je vois le nombre d’élèves intéressés par les jurys et le mal que j’avais à trouver 5 personnes pour participer, c’est encourageant. Il y a même une liste d’attente !
Etre au jury jeunes montre qu’on peut prendre des responsabilités et des initiatives. Par la suite, j’ai organisé des rencontres internationales de jeunes et je pense que l’expérience du Fica m’a servie. Dans le jury, on apprend aussi à observer, à avoir envie de creuser.
Je pense que le festival m’a influencée et ouvert des perspectives car j’ai fait des études dans les langues et l’interculturel. Je suis trilingue, j’ai travaillé dans la culture, un domaine qui me plaît même s’il n’est pas évident professionnellement car aujourd’hui je cherche du travail».
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