Aurélie Juillard, 25 ans, est née à Montbéliard. Après son baccalauréat littéraire, elle s'est inscrite à la faculté de psychologie de Besançon où elle a décroché en 2008 le titre de psychologue du travail. Ensuite, elle a pu réaliser un de ses rêves…
«Je suis restée plutôt sédentaire tout au long de mes études afin de m'y consacrer pleinement mais j'ai toujours eu dans l'idée de voyager après les avoir fini. Le Canada était mon rêve depuis toujours... J'ai donc cherché les moyens de pouvoir y passer du temps, j'ai pris contact avec l'Ofice franco-québécois pour la jeunesse qui a validé mon projet. En faisant des recherches pour trouver un lieu de stage, j'ai découvert le dispositif PVT (Permis vacances travail) : c'est un visa de travail d'un an qui permet aux jeunes français de 18 à 35 ans de pouvoir circuler dans tout le Canada. L'idée du PVT est de donner la possibilité de travailler pour financer ses voyages. Il n'est pas prolongeable ni renouvelable. Ce visa me paraissait plus aventurier que les programmes de l'OFQJ et permettait d'avoir du temps accordé aux voyages. Son obtention est très simple, il suffit de télécharger le formulaire en ligne, d'avoir une note de sa banque stipulant qu'on a une certaine somme d'argent sur son compte et d'écrire une lettre de motivation.
Mon ambition première était de trouver un job dans mon domaine. J'ai choisi la Province du Québec et plus précisément Montréal car il me semblait plus facile pour moi de trouver un emploi dans un secteur francophone. La première difficulté est qu'au Québec, beaucoup de métier font partie d'ordres, et qu'il faut appartenir à l'un d'eux pour pouvoir exercer. De plus l'équivalence d'un diplôme peut prendre un peu de temps et coûte de l'argent. Sans ça, il n'est pas question de travailler en tant que psychologue.
Dans la semaine suivant mon arrivée, j'ai rencontré des personnes “pvtistes” comme moi qui souhaitaient voyager. Je les ai suivi. Il s'en ai suivi bon nombres de découvertes : Toronto, les chutes du Niagara, le tour des plages de Floride, New York, la ville de Québec, Tadoussac (point d'observation des baleines), le lac St Jean, et bientôt Cuba puis la Gaspésie (région du Québec) avant de rentrer en France an avril. Sans oublier Montréal, ville dans laquelle j'ai vécu tout au long de l'année. C'est une ville qui vit de la culture, souvent gratuite comme lors des festivals qui s'enchaînent tout au long de l'été.
J'ai financé ces voyages avec des petits boulots que l'ont trouve très facilement au Québec. A ce moment-là de mon parcours, je peux dire que même si mes objectifs professionnels n'ont pas été ceux que j'attendais, j'ai découvert des pays et des cultures que je ne pensais pas avoir la chance de voir. Les rencontres que j'ai faites ici ont été déterminantes concernant la tournure que mon PVT a pris».
Commentaires
Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.