Il faut parfois savoir dépasser une difficulté passagère. C’est ce que retient Carmen Vicent Martin lorsqu’elle évoque son stage Eurodyssée, effectué au service mobilité internationale du Crij à Besançon. “Je suis arrivée le 31 janvier, il faisait vraiment froid et j’arrivais seule. La première semaine je me suis demandée si j’allais rester 7 mois. Et puis finalement, je vais aller jusqu’à 9”.
Son stage, terminé fin août, s’est en effet prolongé par un CDD de 2 mois, pour faire face aux besoins du service jusqu’à la fin de l’année. “Cela me prouve que ce stage s’est bien passé. De mon côté, je suis finalement très satisfaite. On ne m’a pas confié uniquement des tâches simples type photocopies, mais j’ai participé à tous les aspects du travail. J’ai vraiment senti que j’étais intégrée à l’équipe”. Elle s’est même impliquée au-delà du service, servant parfois de relais aux nouveaux arrivants espagnols. “Après le premier mois, ça s’est mieux passé, j’ai fait des connaissances, j’ai déménagé dans un appartement en colocation. Et quand j’ai vu arriver de nouveaux stagiaires, ayant connu leur situation, je me mettais à leur place. Alors je leur ai proposé mon aide en cas de besoin”.
Arrivée de Valence après avoir entendu parler d’Eurodyssée par hasard, en croisant un ancien stagiaire, elle pense que le programme mériterait d’être plus connu des jeunes. “Quand j’ai rempli mon dossier de candidature, il y avait déjà des offres. Mon idée était de partir en Europe mais je n’avais pas de préférence. J’ai postulé à l’offre du Crij car le profil demandait des connaissances en français et anglais et le poste paraissait inclure des contacts humains, pas seulement de l’administratif. On m’a appelée dès le lendemain !”.
Carmen possède un master administration et direction d’entreprise. Avant Eurodyssée, elle a déjà travaillé 3 ans et demi dans un service financier. “En travaillant, je me suis rendue compte que les langues étaient importantes et pouvaient être un atout pour chercher du travail, alors j’ai commencé à apprendre le français. En arrivant, j’étais quand même inquiète de mon niveau. Même avec le stage d’un mois au CLA, au début je n’étais pas très à l’aise au téléphone. Maintenant, ça va bien”. En cours de route, elle a même obtenu un Delf (diplôme d’étude en langue française) niveau B2. “J’ai bien fait de rester. J’ai aussi pu découvrir une belle région, qui n’est pas assez connue à mon avis”.
S.P.
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