«C’est une offre en or, c’est le top en matière d’expérience internationale». En juillet dernier, Clara Garnier, 23 ans, venait d’apprendre qu’elle était retenue pour effectuer un volontariat international en entreprise au siège américain de l’équipementier automobile français Faurecia.
«Les VIE sont connus pour être «indécrochables» s'était-elle réjouie.
J’ai un contrat d’un an et demi à 2500 euros par mois pour m’occuper de la stratégie commerciale aux Etats-Unis. Je pense que c’est surtout l’anglais qui m’a servi pour être engagée». La jeune bisontine est installée depuis le 1er août à Auburn Hills, près de Detroit, dans le Michigan. Ses premières semaines sont conformes à ses espoirs.
«Je suis correctement installée dans un complexe d'appartements ("Community") avec beaucoup d'activités organisées entre voisins. Mes collègues sont ouverts d'esprit et je fais partie intégrante de l'équipe. J'ai déjà eu l'occasion de visiter Detroit, Chicago et Toronto. Pour conclure, que du bon. Concernant l'accueil, je suis même agréablement surprise».
Pourtant, 6 mois plus tôt, l’usage de la langue anglaise était loin d’être simple pour elle.
«J’ai été diplômée en octobre 2014 à l’Esta de Belfort après 5 ans d’études dont 8 semaines à l’étranger. Mais l’anglais me mettait mal à l’aise, j’avais une boule au ventre dès qu’il fallait parler». Pas évident pour une
«passionnée de mobilité internationale»...
«J’ai voulu suivre une formation en langue mais une conseillère de Pôle emploi m’a dit que j’avais suivi suffisamment de formations et qu’il valait peut-être mieux aller en Angleterre. Dans le fond, elle avait raison, j’avais suivi assez de cours».
En conséquence, elle s’est orientée vers un «stage monde» de la Région Franche-Comté (anciennement Leonardo), en se connectant sur le site
phileas-fc.com pour s’inscrire et compléter son CV en ligne
sur le site de la Région. Elle a trouvé son stage elle-même.
«J’ai postulé à plusieurs offres sur placement-uk, j’ai eu 2 entretiens et une semaine après, j’étais prise. Je suis partie le 5 janvier à XP solutions à Reading».
Cette entreprise œuvre dans l’hydrologie, la mécanique des fluides, l’informatique de gestion des eaux. Clara a passé 5 mois sur les marchés anglais et français, les salons, la rencontre de clientèle dans une mission en adéquation avec ses compétences à la fois techniques et commerciales acquises à l’Esta.
«J’étais dans une entreprise anglaise qui fait du business international, avec une bourse. J’ai gagné en aisance en anglais mais aussi en expérience professionnelle. Tout ce que je voulais». L’entreprise lui a donné une gratification de stage et lui a même proposé un autre contrat à la fin.
«Mais je voulais vraiment voir d’autres choses».
Rétrospectivement, le choix de ce stage s’est avéré bénéfique, tant il a été déclencheur pour la suite.
«Pour moi, tout a été complètement positif. Je n’ai perdu ni temps ni argent, j’ai trouvé un appartement facilement, je n’ai eu aucun souci d’adaptation, ni aucun problème durant mon séjour. Et surtout, il m’a servi de tremplin».
S.P.
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