Il a une formation d’ingénieur agronome et vient de Charleville-Mézières, mais Arthur Brachet a choisi de venir faire un service civique à Dole. «J’avais envie d’une vraie embauche mais je me suis aperçu qu’il n’y avait pas vraiment d’offres d’emploi qui me convenaient. Quand on est ingénieur agronome, on peut quand même trouver des opportunités, mais je voulais une certaine éthique. Je suis tombé sur le réseau des Civam, un groupement d’agriculteurs durables qui diffusait cette offre du Serpolet dont les perspectives me plaisaient plus».
Perspectives : le bio, le développement durable, les circuits courts, l’agriculture à taille humaine. Le jeune home a des convictions en phase avec cet esprit.
Dans sa mission au Serpolet, il a participé à la mise en place d’un lieu de vente du pays dolois pour les agriculteurs bio de la Coopérative paysanne. Les premier rendez-vous hebdomadaires se sont déroulés en novembre à Dole (Artisans du monde) et Tavaux (Alter bâti comtois) (1)
Le Serpolet quant à elle est une association agissant pour le développement de l’agriculture bio dans le Pays dolois. Ses axes de travail : la sensibilisation du public, un espace test agricole avec pépinière d’entreprise pour les projets d’installation et le développement de la commercialisation. La structure est petite, ce qui permet de confier des contenus conséquents aux services civiques.
«On m’a fait confiance, j’ai eu des responsabilités, de l’autonomie. C’est une véritable expérience professionnelle. Et dans un contexte difficile, il faut signaler qu’on m’a rémunéré au-delà du minimum requis. C’est un effort et une marque de respect». Expérience si convaincante qu’Arthur Brachet envisage de rester à Dole en montant son propre projet d’installation agricole.
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