Quel a été votre premier contact avec le festival ?
C’était en 6e. J’étais déjà passionnée par l’Asie en général. M. Thérouanne était documentaliste dans mon collège Jean Macé. Il m’a motivée pour me lancer et participer. Cela fait déjà 7 ans.
Qu’est ce qui vous intéresse dans le festival ?
Je ne suis pas tellement «mordue» de cinéma même si j’apprécie la qualité et le contenu des films. Pour moi, c’est plutôt une réponse à mon attirance pour l’Asie, notamment à travers les documentaires où l’on est plongé dans le réel de ces pays.
Voyez-vous beaucoup de films pendant la semaine ?
On a 8 documentaires à voir dans le jury jeunes. J’essaie d’aller en voir 2 ou 3 autres dans la semaine. Je suis toujours intéressée par les films d’animation japonais. Et il y a toujours des découvertes à faire comme les films du Laos présentés l’an dernier. Le cycle était une première mondiale, on n’a pas toujours ce genre d’occasion.
Trouvez-vous cette initiative intéressante pour une ville comme Vesoul ?
Oui, c’est vraiment une chance de l’avoir à Vesoul. Le festival est unique en Europe. Des gens viennent de toute la France, on peut rencontrer les professionnels du cinéma d’Asie qui participent chaque année.
Pensez-vous que le festival a une influence sur votre parcours ?
Pas dans mon orientation scolaire mais dans ma vie privée car le festival a accentué mon attrait pour l’Asie. Je me suis mise au karaté, j’écoute de la musique traditionnelle asiatique, j’ai même commencé à apprendre le japonais.
Il y a aussi une ouverture d’esprit. Les documentaires nous aident à nous forger une opinion. On voit ce qui se passe ailleurs, on voit que ce n’est parfois pas évident. C’est très enrichissant et ça n’est pas seulement pendant le Fica. Tout ce qu’on découvre, on le garde et on vit avec après.
Recueilli par S.P.
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