En quoi consistait le service ?
Un an après avoir fini mes études dans le tourisme, je me suis portée volontaire pour un projet de l’association écologique italienne Legambiente Toscana. Mon volontariat consistait à promouvoir l’écologie par différentes actions : nettoyer les zones urbaines de Florence avec des groupes de scolaires, accueillir des visiteurs dans des parcs naturels de la Toscane. Ce projet a répondu à mes attentes. J’ai vécu 3 mois dans la magnifique ville de Florence en Italie. J’ai rencontré des personnes très ouvertes d’esprit et attachantes, à commencer par les autres bénévoles qui vivaient en collocation avec moi (trois Espagnoles et une Slovène). De plus, j’adore transmettre des notions écologiques aux enfants avec lesquels nous faisions les activités.
Pourquoi avoir fait ce SVE ?
J’ai choisi d’effectuer un service volontaire européen pour différentes raisons. Tout d’abord, je pense que partir à l’étranger est toujours bénéfique. On se coupe de notre train de vie quotidien, on découvre d’autres cultures, d’autres personnes. Ensuite faire du bénévolat est très gratifiant car il s’agit d’aider à l’amélioration de la société.
Je conseille le SVE à toutes personnes dans leurs dernières années d’étude ou à tous les jeunes dans une période de creux professionnel. C’est une occasion pratique de se découvrir de nouvelles habilités dans un autre pays.
Le service volontaire européen est un programme de l’Union européenne destiné aux jeunes de 18 à 30 ans. Il s’agit de partir dans un pays de l’Union, pendant une durée pouvant aller jusqu’à un an, afin d’aider à la réalisation d’un projet. En échange de cela, le voyage, le logement, l’assurance et la nourriture sont pris en charge. Et c’est vous qui choisissez votre projet, il peut aussi bien être humanitaire, que social ou culturel.
Le Point Information Jeunesse de Saint-Claude, organisme accrédité à l’envoi en SVE, m’a soutenu dans mon projet. Il m’a fallu plus de 6 mois pour partir, mais la récompense est exceptionnelle.
Avez-vous pu communiquer facilement ?
Je ne parle pas couramment l’italien (malgré les cours que l’association nous a offerts), mais pour les enfants quelques mots et des gestes suffisaient. Il n’est pas nécessaire d’être parfaitement bilingue pour ce genre de voyage, l’essentiel c’est de comprendre et parler un peu l’anglais. Pour ma part, j’ai un niveau intermédiaire, suffisant pour communiquer avec mes colocataires. Au début je croyais que je ne pourrais avoir que des discussions basiques, mais on a eu de vraies conversations, ce qui était un grand plaisir.
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