Le foot ou plutôt le soccer, «actuellement en plein développement là-bas». C'est Julien qui, le premier, a emprunté le chemin : «Je jouais au BRC puis je suis parti à Ornans. A un moment, j'ai eu envie de changer d'air et j'ai fait connaissance avec un Québécois qui m'a mis en contact avec une école là-bas. J'y suis parti 6 mois en stage, de septembre 2007 à mars 2008. Mon rôle était d'assister un prof dans le domaine des arts de la rue. Tout m'a plu tout de suite : la vie, les gens, le contexte, c'est un peu le rêve US, l'idée que tout est possible. Par la suite, on m'a dit qu'on cherchait des coaches pour encadrer le soccer. J'ai été recruté par l'association régionale de soccer de l'Outaouais et j'y suis encore».
Satisfait sur tous les plans, il a fait venir d'autres Francs-Comtois en stage, parmi ses connaissances. «Il y a un besoin et dans le soccer, quelqu'un qui vient du foot en Europe a tout de suite un niveau plus important. Dans le prolongement, j'aimerais créer un partenariat avec le district du Doubs».
Pour l'instant, 2 stagiaires ont suivi son chemin, un troisième est pressenti. Le premier d'entre eux a été Alain Frachebois, en 2008. «Je travaillais dans les matériaux de construction mais c'était une belle opportunité que j'avais envie de vivre. J'ai fait un stage du 2 juin au 19 décembre, en évitant la mauvaise période ! Je coachais des filles de 14 ans et cela a été plus que bénéfique puisque j'ai passé deux diplômes d'entraîneur là-bas. J'ai même préféré la vie au Québec, j'y suis déjà retourné et j'espère pouvoir m'y rendre de nouveau prochainement. Pouvoir s'enrichir culturellement n'a pas de prix. De ceux qui y sont allés, personne ne le regrette. La seule chose est de ne pas avoir peur de partir».
Julien Goguel est aussi enthousiaste : «c'est hyper enrichissant, on apprend à découvrir une autre culture, une façon de voir les choses différente. Personnellement, j'essaye de prendre ce qu'il y a de bien ici et là-bas».
Cette expérience lui ayant donné le goût des voyages, il n'entend cependant pas se fixer à Ottawa.«La première année, j'ai fait l'hiver au complet, c'est quand même long ! Je pense faire ma dernière année et ensuite j'aimerais continuer à voyager, aller dans l'ouest canadien ou dans un pays hispanophone».
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