Aimine a commencé son service civique en juin, le nom de sa mission exacte est «web reporter et valorisation du projet du centre social». Il consiste à valoriser l’organisme via un montage vidéo de présentation. Au départ il avait commencé un bac professionnel de gestion administration.
«J’ai arrêté au premier semestre car cela ne me plaisait pas du tout. Je suis allé à la Cité des métiers Mife à Belfort et là j’ai passé un questionnaire qui consistait à trouver les trois métiers qui devait me correspondre. Dans les résultats trouvés, la description du métier d’animateur socioculturel me plaisait. Il demandait soit le bac ou 6 mois d’expérience, j’ai donc postulé pour un service civique.»
Au sein de la structure sociale il travaille sur des montages, prend les rendez-vous avec les gérants et photographie les activités réalisées au sein du centre social. Parfois il effectue aussi des remplacements en tant que surveillant animateur dans les cantines et les garderies scolaires. Après son service civique il souhaite passer le BPJEPS (brevet professionnel de la Jeunesse, de l’Education populaire et du Sport) qui se prépare en alternance. Selon lui, ce service civique lui apprend l’expérience, le métier et les qualités qu’il faut avoir vis-à vis des enfants. «Il faut avoir une certaine attitude, travailler et se remettre en question.»
Aimine nous donne son avis sur le service civique dans sa globalité: «le service civique est un bon choix pour les jeunes, j’encourage surtout ceux qui n’ont aucun diplôme, cela te donne de l’expérience, te fait voir ce qu’est le monde du travail. Et puis au bout de 8 mois tu peux te faire ton propre opinion du métier car tu l’auras vécu. Tu peux alors décider si tu continues dans cette branche ou non. On nous demande trop tôt ce que l’on veut faire, pour ceux qui ne sont pas sûr c’est une bonne expérience.»
Laura Duprez
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