Victor Cornet, 19 ans, originaire de Lons-le-Saunier
«J’ai commencé le hand à 6 ans à Lons. C’est ma sœur qui m’y a emmené car elle entraînait. Cela m’a tout de suite plu. Je faisais aussi du judo mais cela m’attirait moins. Je pense que c’est l’aspect collectif qui m’a séduit. Il faut dire aussi que je suis d’une famille de handballeurs, avec un père qui entraînait également. Depuis, je n’ai jamais arrêté, sauf pendant un an en raison de problèmes liés à la croissance. J’ai joué à Lons, à Poligny, à Dole avant d’arriver à l’ESB à 15 ans.
J’ai commencé un DUT GEA mais comme cela ne me convenait pas et que c’était compliqué de le mener en parallèle au hand, je me suis réorienté vers la fac de sports. Cela fait beaucoup de sport, mais comme on a des horaires aménagés et que l’on est bien suivis, il n’y a pas à se plaindre. Cette année, j’ai joué en équipe réserve, ce qui s’est plutôt bien passé puisqu’on est monté» (1)
Adrien Arteaga, 19 ans, originaire de Besançon
«J’ai commencé le hand à 6 ans, depuis le début à l'ESBM. Mes parents en faisaient tous les deux et ça m’a toujours plu. C’est mon premier sport et j’y suis resté même si j’ai fait un peu de foot. Pour moi, le hand c’est plus convivial, je trouve qu’il y a une meilleure entente entre joueurs. Parallèlement au centre de formation, je suis en première année de Staps (sciences et techniques des activités physiques et sportives). J’aimerais devenir professeur des écoles ou prof de sport. Avec la fac, ça fait beaucoup de sport, c’est assez fatigant et c’est vrai qu’il y a des moments où c’est un peu trop, d’autant que je joue aussi dans l’équipe universitaire. L’année prochaine, ce sera plus facile car je serai dispensé de certains cours à la fac».
Hugo Bedel, 22 ans, originaire de Rennes
«J’ai commencé le hand très tôt et je n’ai jamais arrêté, mais si j’ai aussi fait un peu de kayak et de judo. Au départ, c’était pour faire comme mon père que je voyais jouer quand j’étais tout petit et c’est devenu une passion. Il y avait aussi le côté groupe de copains, avec qui je suis resté jusqu’à l’âge de 19 ans. J’étais à Cesson mais comme le club est en D1, c’était un peu bloqué alors j’ai passé les tests pour entrer au centre de formation de l’ESBM. Après 2 années, je suis passé en semi-pro pour continuer mes études en parallèle.
Cette année, j’ai évolué en équipe première, ce qui a été plutôt enrichissant ! Passer pro, c’était un but et je n’ai pas trop d’appréhension par rapport à ça. En parallèle, j’ai suivi un BTS compta. J’espère poursuivre avec une licence en management que je vais essayer de suivre par correspondance. LE BTS, c’était 35 heures de cours par semaine. Avec la charge de travail qui les accompagnent, les entraînements, les déplacements à l’autre bout de la France pour les matches, ce n’est pas forcément simple. Si on s’en donne les moyens, on peut y arriver, mais on a peu de temps libre».
Nathanaël Gros, 22 ans, originaire de Lons-le-Saunier
«J’ai commencé le hand assez tard, vers 14-15 ans, après avoir vu l’Equipe de France et les joueurs comme Jackson Richardson. J’avais fait de la natation, du judo, du badminton, mais c’était mon premier sport collectif. J’ai tout de suite adhéré, pour l’ambiance, parce qu’on se retrouvait entre amis et parce que ça se passait plutôt bien, j’étais en sélection départementale du Jura. Je suis arrivé en moins de 18 ans à Besançon, j’ai joué en championnat de France moins de 18, un peu en équipe réserve et petit à petit en équipe première. En fait, tout s’est bien enchaîné. J’ai fait une année de semi-pro et l’an prochain, je serai en contrat pro. En parallèle, je suis parti en fac de sports, mais cela faisait trop alors je suis parti en fac de sciences. Je suis en licence ingénierie mécanique. Cela me plaît, mais il y a du travail et souvent des cours à rattraper chez moi».
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