« Nous voulons parler des talents de la région, des gens qui veulent s’investir et leur donner un coup de pouce à notre niveau ». Cette idée a mûri l’an dernier dans la tête de Salmane Badri et Fatih Uygur, les deux jeunes lédoniens à l’origine de l’association Talents BFC. Salmane est aujourd’hui chef d’entreprise à Dijon, Fatih poursuit des études en BTS systèmes numériques. Rapidement, ils ont été rejoints par Théo Nguebou, lui aussi de Lons-le-Saunier, qui aimerait se lancer dans la réalisation vidéo et le management musical. Pour lui, ces idées se rejoignent :
« Il y a un mois, on a fait une première interview avec Kodor, un rappeur dijonnais. Cela me donne de l’expérience pour avancer car j’essaie d’apprendre sur le tas. Depuis mon premier smartphone, je regarde beaucoup ce qui se fait, notamment sur you tube, pour m’inspirer. J’ai aussi un ami en école de cinéma qui me donne des conseils ». Parmi les membres actifs de Talents BFC, il y a également Soukaina El Biyadi, étudiante dijonnaise et Hamidou Kaala-Bah (photo 2), qui a fait des études en communication à Dijon et réfléchit à un projet de médiation digitale et de prévention des fake news.
Articles et vidéos
L’idée principale de l’association est de publier articles et vidéos à propos des talents qu’elle souhaite faire connaître. Ils veulent pouvoir laisser s’exprimer ces talents par la vidéo, car l’image est
« très importante aujourd’hui ». Mais leurs premiers sujets sont des articles écrits.
« On tient à l’écrit, précise Salmane,
en restant sur un format simple pour que ce soit facilement accessible. Plus tard, on espère créer un magazine papier à distribuer dans les collèges ou les lycées ».
Les premiers talents que l’on peut découvrir sur le site sont des musiciens et des sportifs.
« On a commencé par mettre en avant des gens qu’on connaissait directement ou par bouche à oreille précise Fatih.
Mais on ne se limite pas à cela. On pourra aussi évoquer des artisans ou des startups ».
« On ne pose pas de conditions d’âge ou de domaine souligne Salmane.
On veut parler des talents pour leur donner de la visibilité et peut-être leur faire bénéficier de nos contacts, les conseiller, les mettre en relation. On pense que ça bouge en Bourgogne-Franche-Comté et que ça vaut le coup de le faire savoir ! On veut encourager les projets en montrant qu’on peut les développer sans avoir besoin d’aller à Paris ».
Eux-mêmes représentent la réalité de l’entraide.
« Lancer ce projet à plusieurs stimule. On s’encourage les uns les autres, on se tire vers le haut » dit Théo. Pour Salmane,
« il est clair qu’en se rassemblant, on fait plus de choses qu’en restant seul ».
S.P.
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