avril 2011

«Une véritable leçon de vie»

Originaire de Chassey-les-Montbozon, en Haute-Saône, Cédric Da Cunha Ferreira est au Brésil pour 10 semaines, grâce au dispositif Dynastage apprentis.

  • commentercommenter
  • envoyerenvoyer
  • imprimerimprimer
  • caractèrePLUSMOINS
L’apprentissage, Cédric Da Cunha Ferreira l’a choisi : «après mon bac, je suis entré en prépa intégrée à l’Université de technologie de Belfort-Montbéliard, mais ensuite j’ai préféré suivre une formation d’ingénieur par apprentissage car je souhaitais connaître le monde de l’entreprise : j’ai intégré la formation ITII à Besançon, formation de l'ENSMM et du CFAI avec pour entreprise d'accueil PSA Peugeot Citroën, à Sochaux puis au centre technique de Belchamp dans le domaine des crash tests».
Parcours est démonstratif à plus d’un titre : on peut être bon élève et devenir apprenti (il a un bac scientifique mention assez bien), on peut préparer des diplômes supérieurs par apprentissage et on peut faire un stage professionnel rémunéré à l’étranger en étant apprenti. Il suffit de connaître les opportunités. «A Sochaux, j’ai travaillé avec Matthias Colomer qui avait été envoyé au Brésil, ce qui m’a permis de planifier mon stage depuis presque un an. J'avais un appui sur le site PSA de Sao Paulo qui a pu engager les démarches sur place. Ce pays m'a toujours attiré du fait du mode de vie, de la chaleur et très certainement du fait que je suis d'origine portugaise par mon père». Le projet a pu s’accomplir grâce au Conseil régional de Franche-Comté et à son dispositif Dynastage apprentis qui lui octroie une bourse de 730 euros. Il reçoit également un forfait mission longue durée versé par PSA pour le logement et la nourriture.
Le jeune homme de 24 ans est arrivé le 8 avril à Sao Paulo. Il est jusqu’au 19 juin en stage chez PSA Peugeot Citroën – Porto Real. Partir à l’étranger était l’un de ses souhaits dans son parcours de formation. «Je voulais effectuer un stage à l'étranger pour terminer mes études. Il était important pour moi de "voir autre chose", d'autres méthodes de travail, un autre environnement et obtenir une expérience internationale qui, je pense, sera utile lors de ma recherche d'emploi». Premières impressions, très positives : «lorsque je suis arrivé après 12 h d'avion, le décalage horaire et la fatigue, ça n'a pas été facile. Mais les 23°C dès 6 h du matin me laissaient présager de bonnes journées. Dès le lendemain, j’ai découvert mon nouvel environnement de travail. J'ai constaté quelques différences avec la France, moins de sécurité à l'entrée du site, des semaines de travail de 42 au lieu de 35 h et une ambiance de travail beaucoup plus détendue. Les deux premiers jours furent relativement difficiles à cause de la barrière de la langue. Mais rapidement, la plupart des collègues sont venues me parler. J'ai su que mon intégration allait être rapide grâce à l'exceptionnel accueil et la gentillesse des Brésiliens, qui me proposaient des activités ou des sorties chaque jour. Je découvre une culture, une langue et un pays dont la réputation n'est pas toujours très bonne (violence, vols, etc..) mais dans lequel la majorité des gens sont vraiment accueillants avec les étrangers, c'est une véritable leçon de vie».
Retour

Commentaires

Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.

Se connecter S'inscrire

articles

express

Partage d'expériences


septembre 2024
Ils ont effectué un séjour à l'étranger et ils partagent leur expérience : découvrez les témoignages de jeunes de Bourgogne-Franche-Comté partis dans des dizaines d'endoits sur toute la planète sur "agitateurs de mobilité". Peut-être seront-ils un déclic pour faire comme eux...

105


avril 2018
C'est le nombre de Bourguignons-Francs-Comtois qui sont partis avec les dispositifs Stages monde et Eurodyssée en 2017. Ils se sont rendus dans 30 destinations différentes.

"Deux nanas chez Bouddha"


juin 2017
Pauline et Tiffany sont 2 jeunes franc-comtoises ayant le projet de partir en mission humanitaire en Birmanie dans un monastère bouddhiste. Leurs missions seront principalement l’aide au bon fonctionnement du monastère autogéré par les moines, l’aide à la communauté locale, les travaux divers et l’enseignement de l’anglais aux plus jeunes. Pour le mener à bien, elles organisent des collectes de dons, par exemple le 10 juin au marché de Champagnole, place de la Mairie et le 11 au vide-grenier de Champagnole organisé par l'association Emal, parking de l'Intermarché. Besoins (non exhaustifs) : habits légers pour enfants de 5 à 15 ans (pas de short ni de débardeurs en raison de leur religion), matériel éducatifs, jeux et ballons. En savoir plus : facebook ; projet.

Voir tout