Grâce au service civique, Marie-Madeleine, 25 ans, cumule ses deux passions : le journalisme et le football. Elle a passé un master de recherche en histoire à l’UFR SLHS de Besançon, en s'intéressant à la guerre d’Algérie. Elle pensait alors devenir journaliste.
«Je cherchais un travail soit dans la communication, soit en tant que rédacteur web tout en restant dans la région car j’y suis très attachée». En navigant sur internet, elle a repéré
racingbesançon.com, le site de l’équipe de football phare de Besançon.
«Il n’y avait pas d’annonces, j’ai postulé de moi-même. Très intéressés par mon profil, ils m’ont proposé un service civique.»
Son père est sous-officier et grand supporter du club de football de Saint-Etienne, la ville où il a grandi. C’est lui qui a donné à Marie-Madeleine la passion du sport et de l’histoire de l’armée.
«Le football, c’est une histoire de famille». Elle n’en pratique pas mais s’intéresse de très près et depuis longtemps à son histoire.
Son projet est de dynamiser le club à travers les réseaux sociaux.
«Il y a quelques jours j’ai proposé un plan de communication : intégrer le club dans la ville. Par exemple les handballeuses de Besançon prennent des photos d’elles lors de la foire comtoise et les diffusent sur internet. J’ai donc proposé l’idée de filmer les joueurs sur les quais de Strasbourg, aux cotés de la statue de Jouffroy d’Abbans. Et puis je souhaite aussi valoriser les bénévoles, ce sont eux qui peuvent faire avancer le club par leurs motivations et leurs idées».
En ce qui concerne le souci de la rémunération Marie-Madeleine reste positive :
«ma motivation n’est pas l’argent, on s’invente des besoins avec la société de consommation, je ne dis pas que je ne serai jamais dans le rouge, mais cela me convient pour l’instant.»
Une chance
«Je considère ce service civique comme une chance, auparavant je travaillais à mon compte en apportant des informations sur le monde avec plusieurs rubriques différentes, mais pour obtenir un salaire avec ce genre de job il faut avoir de la pub et être lu. Si tu n’es pas ou peu lu, tu n’obtiens pas de pub.» Et pour l’après service-civique ?
«On verra ce que ça donne, les opportunités que j’ai, travailler dans la communication du football est le rêve de ma vie, en huit mois il peut s’en passer des choses.»
Laura Duprez
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