Du haut de ses 16 ans, Axelle est l’une des meilleures céistes françaises. Après s’être essayée au handball, à l’athlétisme, à la gymnastique et à la danse, elle a finalement choisi le canoë. Déjà 8 ans qu’elle rame, après avoir suivi l’exemple de son frère. Dès ses débuts, elle surclasse ses concurrents comme si finalement, c’était le canoë qui l’avait choisie.
A Besançon, tout est possible…
Ça fait désormais 3 ans qu’elle a quitté son club formateur pour venir ramer sous les couleurs du SNB, séduite par la qualité des entraîneurs. Mais être une championne demande des sacrifices et il est parfois compliqué d’associer les cours et 4 heures d’entraînement par jour. Elle fait partie de la section sport études au lycée Jules Haag qui regroupe tous les futurs cracks de la région. «Avec 2 entraînements par jour, c’est parfois difficile de suivre parce que les cours sont très condensés». Mais Axelle n’est pas du genre à baisser les bras, elle a la rage de vaincre et ce n’est pas son coach qui vous dira le contraire. Mais que ce soit sur le plan mental ou sur le plan physique, il lui reste encore du travail pour être LA meilleure. «Mon plus gros défaut, c’est que je pense trop, alors j’essaye de me concentrer sur mon plan de course»
Cette année est une année charnière pour la jeune bisontine qui est passée dans la catégorie junior, ce qui signifie qu’elle prétend maintenant à l’équipe de France et que les grandes compétitions lui tendent les bras. En septembre dernier, elle a déjà décroché la 6e place aux Olympic hopes face aux futurs canoéistes de 38 pays des 5 continents qui sont pressentis pour représenter leur pays aux futurs Jeux olympiques. En juillet prochain, elle partira à Racice en République tchèque pour les championnats d’Europe junior où elle devra faire sa place parmi une vingtaine de concurrentes. Elle est également pré inscrite pour les JO de 2024 qui se dérouleront en France.
Selon elle, il n’y a pas de secret. «Il faut s’entraîner énormément parce que la technique est primordiale, et même en hiver lorsque on ne peut pas aller sur l’eau, on fait d’autres sports pour continuer le travail et garder la forme».
Valentin Basset
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