Quel est le chemin à emprunter pour atteindre l’équipe de France ?
J’ai commencé le hand à l’âge de 5 ans, à Morteau, où j’ai suivi ma grande sœur. J’ai intégré le collège Stendhal à Besançon puis le pôle. Ensuite, j’ai signé à l’ESBF vers 16 ans. Et à 18 ans, j’ai intégré le centre de formation pour quatre ans et maintenant je suis en contrat professionnel depuis 3 ans.
Quelles sont vos ambitions ?
Aller le plus loin possible en Coupe d’Europe avec l’ESB. Avec les Bleues, je ne me pose pas forcément de question. J’espère juste y retourner car j’ai vraiment aimé la semaine en septembre. Une très belle première expérience. J’ai beaucoup appris à côté de grandes joueuses.
L’ESB peut-elle réellement espérer redevenir championne de France dans les années à venir ?
Depuis quelques saisons, le club avance beaucoup. J’espère qu’on y arrivera bientôt.
Comment concilier le haut niveau avec la vie perso et les études ?
C’est très compliqué, je cours partout ! Je pars de chez moi à 7 heures et je rentre à 20 heures. Avec deux entraînements par jour, les cours et les stages, il ne reste pas beaucoup de place pour la vie perso. J’ai mis longtemps à trouver ma voie côté études, ce qui m’a fait perdre un peu de temps.
La montée du PBHB en D2 a-t-elle changé les choses pour vous ?
Non, pas du tout. Au contraire, nous sommes très contentes d’avoir deux équipes de handball féminin de haut niveau à Besançon.
Un mot sur les coaches (1) ?
Elles ont été joueuses et leur expérience nous apporte beaucoup.
Recueilli par Christophe Bidal
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