juillet 2018

Clément, bien orienté aéronautique

A 21 ans, il compte 70 h de vol à son actif. Une passion qui s'est transformée en parcours d'études supérieures.
Photo Yves Petit

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Début juillet, il a appris qu’il intégrait l’école d’ingénieur Insa à Lyon. Une étape essentielle vers  son souhait, devenir ingénieur aéronautique. Auparavant, ce jeune homme de Montferrand (Doubs) est passé par l’IUT mesures physiques à Montbéliard et l'école de technologie supérieure en ingénierie mécanique à Montréal, «à forte orientation aéronautique». Celle de Clément rejoint une passion née très tôt.

De quand date ton premier vol ?
J’avais 9 ans quand mon père m’a emmené. Lui-même est pilote depuis qu’il a 16 ans et j’y suis venu grâce à lui.

Comment as-tu commencé à voler ?
J’ai commencé à piloter dès que j’avais la taille pour. J’ai pris la première fois les commandes à 13 ans avec Claude Domergue à La Vèze. J’ai passé le Brevet d’initiation à l’aéronautique quand j’étais au collège. Puis j’ai piloté pour la première fois en solo à 15 ans. Il faut au minimum 5 h de vol et les notions théoriques de base.

As-tu eu de l’appréhension ?
Non, car je ne savais as que j’allais voler seul ! J’étais parti pour un tour de piste et Claude m’a dit «maintenant, tu décolles tout seul» ! Aujourd’hui, je dois en être à 70 h de vol.

Qu’est ce qui te plaît ?
Au départ, c’était savoir piloter : je savais faire décoller un avion avant de savoir conduire une voiture. Maintenant, c’est la sensation de liberté totale. C’est aussi le partage. Je peux emmener des amis, c’est sympa de pouvoir faire découvrir ça. Et simplement, voler c’est quand même le rêve de l’homme – d’ailleurs, quand je dors, il m’arrive de rêver que je vole. J’ajoute que c’est donné à tout le monde, mis à part pour certains problèmes de santé.

Le BIA est-il important ?
C’est une porte d’entrée, qui aborde tous les aspects théoriques. Mais c’est avec Claude que j’ai appris à rester calme, méthodique, rigoureux, à résister à la pression. Ce sont des aspects qui peuvent d’ailleurs servir dans d’autres domaines de la vie quotidienne. J’ai aussi passé le PPL (private pilot licence) qui permet de piloter des monomoteurs à pistons et d’emmener des gens.

Est-ce vraiment facile ?
Rien n’est vraiment facile mais il faut tout apprendre. Comment fonctionne l’avion, l’environnement où l’on évolue, l’aérologie… Mais le mieux c’est l’expérience.

Jamais eu peur ?
Non, même si j’ai eu quelques pertes d’instruments ou des passages entre les orages.

Recueilli par S.P.
En savoir plus
Domergue aviation, aérodrome de Besançon

IUT de Belfort-Montbéliard, département mesures physiques

École de technologie supérieure (ÉTS) de Montréal

InsaLyon

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Apprendre à voler

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