« Je suis parti pour approfondir ma connaissance en charcuterie ». Véritable passionné du jambon cru et du salami, Gaëtan, 27 ans, s’est lancé et est parti de fin octobre à fin avril en Italie, et plus précisément à Aoste pour effectuer son stage en charcuterie. « J’ai choisi ce pays pour sa réputation dans ce domaine ». Plus tard, il a comme objectif d’ouvrir sa propre boutique spécialisée dans les charcuteries du monde, un rêve que ce stage n’a pu qu’aider à mettre en place.
Originaire de Dole, Gaëtan a suivi des études dans différents domaines pour finalement l'amener là où il souhaite vraiment être. « J’ai effectué un bac professionnel en technique de l’habitat et de l’architecture, une fois le bac obtenu je n’ai pas continué dans ce secteur et je suis parti en fac de droit mais je ne me sentais pas épanoui, je me suis tourné vers la charcuterie après une semaine de stage, ce métier m’a passionné alors j’ai pris la décision de passer un CAP boucher charcutier. »

Séjour gourmand

Pendant 6 mois, il a donc travaillé dans l'entreprise Valdôtaine, située à Saint-Marcel dans la vallée d’Aoste. Là-bas sont produits de l’alcool et des jambons crus, ces derniers étant le domaine dans lequel il travaillait ; plus précisément dans leur confection. Ayant déjà travaillé dans des charcuteries et suivi 5 ans de formations de boucher charcutier avant de partir en Italie, Gaëtan avait le coup de main et s’est épanoui dans ce stage. A tel point qu’il ne se rappelle pas de mauvais moments. Pour lui rien n’a manqué. « Notre tutrice du Crij était à l’écoute pour le suivi du stage et la bourse de la Région Bourgogne-Franche-Comté était vraiment suffisante ». Logé avec d’autres stagiaires dans une maison mise à disposition par Eurodyssée, Gaëtan s’est bien acclimaté à l’ambiance des Italiens. « Leur accueil était très chaleureux ». Grâce à ce programme, il a également pu apprendre l’italien avec des cours proposés assez régulièrement.
Un séjour qui aurait pu être écourté si le coronavirus avait fait son apparition quelques semaines plus tôt. Son stage se terminant fin avril, le charcutier a eu de la chance que ce dernier ne soit pas abrégé et a pu rentrer en France sans problèmes. « J’ai été surpris. Je suis parti en voiture avec une autre stagiaire belge, nous avons passé la frontière facilement ».
Enrichi par ces émotions et cette expérience, Gaëtan ne revient qu’avec des souvenirs positifs de ce stage. « Il m’a permis d’approfondir mes connaissances sur la charcuterie italienne, d’apprendre une nouvelle langue, de faire de nouvelles rencontres et d’avoir de bons souvenirs. Je retiendrai les bons moments avec les autres participants ».

Mathilde Etienne