C’était le premier confinement. Chez lui, Flaur avait écrit, composé, joué et publié seul
« The Only Way ». Un petit bijou de mélodie pop chanté en anglais, sorti sans préméditation, simplement sur l’inspiration du moment.
« L’Ombre », son single précédent était plutôt porté vers la chanson française, moderne et élégante. Deux titres différents mais à l’ambiance proche.
« Mon style est plutôt pop mélancolique dit-il
, même si on évolue tous les jours. J’aime aussi que ça groove ! J’essaie de rester moi-même quand j’écris, avec ma sensibilité ».
Après ces deux premiers titres en solo, le 3e, «
Maliblue » va faire l’objet d’un clip confié au graphiste et réalisateur Naps Hart, de Langres et tourné avec l’aide du Clap.
« Aujourd’hui, il faut du clip, de l’image, on n’a pas le choix, pense le chanteur né à Libourne, Dijonnais depuis 10 ans.
Si on fait juste de la musique, les gens font moins l’effort de s’intéresser. L’image a pris beaucoup d’importance, c’est comme ça ».
Mais son monde est surtout fait de paroles et musique. Porté vers l’anglais, il s’est mis plus récemment au français.
« C’est moins facile et plus personnel mais c’est cool de chanter dans sa langue. Les gens prêtent plus attention aux paroles. De plus en plus d’artistes qui chantent en français émergent en arrivant à mixer plusieurs styles » constate-t-il
« Mais j’aime bien les deux ».
Côté musique, il dit écouter énormément de choses de différents styles, même si son univers le porte vers des gens comme J.Loyd, Bon Iver ou l’Allemand Victor Solf avec qui il devait travailler, avant que la crise sanitaire ne s’en mêle.
« J’espère quand même que ça pourra se faire l’année prochaine ».
En solo depuis 2 ans
Il a commencé la pratique à l’âge de 9 ans en apprenant le solfège et la batterie en école de musique.
« Au lycée je me suis mis à la guitare et au piano, j’ai commencé à chanter. Avec des copains on a formé le groupe Komodo, qui a pas mal tourné dans la région ». Il s’est lancé en solo depuis 2 ans mais apprécie encore le format groupe.
« J’ai deux formules avec une dizaine de titres, une où je suis seul sur scène et l’autre avec des musiciens ». Le Clap n’est pas seul à l’avoir soutenu. Flaur a été accompagné récemment par la salle dijonnaise la Vapeur et le projet Iceberg (1). Il a joué à Génériq festival régional en grande partie tourné vers les artistes émergents, ce qui lui a valu
« des likes et de la notoriété, mais surtout de pouvoir jouer sur scène. J’adore ça. J’aime la connivence avec le public. Même seul, je me sens à l’aise ».
S.P.
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