Acrobatie, sens artistique et technique footballistique réunis dans une même discipline : Clément Sapolin et Matthieu Bardey décrivent ainsi une pratique qu’ils ont découverts il y a une demi-douzaine d’années. Tous deux sont d’anciens footeux qui ont laissé tomber le sport d’équipe pour se consacrer au freestyle. «A part le fait de manier un ballon avec les pieds, cela n’a rien à voir. On peut très bien être bon dans l’un et pas dans l’autre. Même si ça aide un peu». Et encore : les freestylers peuvent toucher le ballon avec les mains. La base, c’est le jonglage et l’équilibre.
Cette pratique de rue a été développée en compétitions, dans lesquelles brillent des Français comme Gautier Fayolle, 7 fois champion du monde. Le but : faire une démonstration devant 3 juges lors de battles en un contre un, parfois à deux. Clément et Matthieu se préparent pour les prochains championnats de France dont la date n’est pas encore connue. Ils ont déjà obtenu une aide du Comité local d’aide à projets pour financer leur déplacement. Sinon, ils ont l’air prêts. Certains "tricks" (gestes freestyle) leur semblent aisés : jonglages ambidextres du coup de pied ou du talon, "tour du monde", maîtrise de la balle en extension, arrêt le ballon en équilibre sur n’importe quelle partie du corps (tête, nuque, doigt, épaule et même semelle de la chaussure le corps allongé par terre).
Artistique avant tout
Ce n’est pas du foot, mais c’est du sport. Clément, 20 ans, originaire de Naisey-les-Granges, a même décidé de lancer "Freestyle show", une autoentreprise pour proposer, démonstrations, initiations, événementiel. «J’ai toujours aimé jongler et dès que je suis tombé sur des vidéos sur you tube, je me suis mis au freestyle».
Pour Matthieu (19 ans, de St-Vit), c’est un peu plus compliqué : il est en 2e année de prépa scientifique, il a peu de temps à consacrer à son hobby. «Comme le soir tombe vite en hiver, ill m’arrive de m’entraîner en sortant de cours dans un parking souterrain». Il a déjà participé deux fois aux championnats de France et compte un top 16. Il a lui aussi une autoentreprise nommée "Matthieu Bardey freestyle". «J’ai commencé il y a 6 ou 7 ans après avoir vu un freestyler dans l’émission "Incroyable talent". Ca m’a donné envie et j’ai commencé à faire les gestes que je voyais sur you tube. On y prend vite goût. Pourtant, je n’étais pas trop technique sur un terrain !»
Tous deux insistent sur le côté artistique. Et sur la créativité : «chacun cherche son propre style, ses propres gestes. Et en compétition, il faut être dynamique car les passages durent 30 secondes».
Mais la compétition, c’est surtout une ambiance. «On est une communauté, c’est sympa de se retrouver» dit Matthieu. Ils pensent être les deux seuls de la région à en faire partie et évaluent à 100 à 200 le nombre de pratiquants en France.
Que faut-il pour en faire partie ? «Enormément d’entraînement et de persévérance. Mais l’avantage, c’est que l’on peut s’exercer facilement, comme on veut, quand on veut, dans la rue, sur un terrain, dans un skate-park».
Freestyle football
En tant que discipline, le freestyle foot est peut-être aussi ancien que le foot, puisque certains font remonter son origine à Enrico Rastrelli, artiste de cirque de la fin du XIXe siècle qui proposait entre autres des figures avec un ballon. Mais le vrai coup d’envoi est plus récent et serait lié à des pubs dans lesquelles le joueur brésilien Ronaldinho exposait des gestes techniques inimitables. Depuis, le freestyle s’est développé en tant que sport de rue. Puis en compétitions lorsque Red Bull a commencé à organiser un championnat du monde. Aujourd’hui, il commence à prendre de l’ampleur. De plus en plus d’événements sont organisés, des sponsors s’y intéressent et certains pratiquants arrivent à vivre de leur chaîne you tube. Principaux pays : Norvège, France, Japon, Brésil, Argentine, pays de l’Est.
novembre 2024
L’an dernier le jeune skieur jurassien Elie Nabot est devenu champion du monde de télémark. A l’orée de la nouvelle saison, un film sur son parcours et la tradition jurassienne du télémark est disponible sur Youtube. Réalisé par Djayan Chiboub et Antoine D'Ythurbide, Élie, un sacre confidentiel (36 mn) est accessible ici.
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mai 2024
Cinq médailles dont 3 d'or aux championnats de France jeunes (11 et 12 mai) pour la soeur et le frère, licenciés au Badminton Val de Morteau : 2 victoires en double et une 3e place en bronze pour Nastya (benjamine) ; victoire en simple et finaliste en double pour Arthur (cadet).
Lou et Alannah Auclair
mai 2024
Les soeurs Auclair licenciées à Entre-Temps (Besançon) ont réussi leurs championnats de France d'escalade - difficulté à domicile le 12 mai : le titre pour Lou en U16, la 2e place pour Alannah en U20.
Hairiss Hierso
mai 2024
Le karatéka du Club Sauvegarde de Besançon est devenu champion de France junior - 68 kg le 5 mai. Il est également médaillé d'argent en seniors.
Kickboxing
novembre 2023
Le KBCS de la MJC Clairs-Soleils (Besançon) a participé aux championnats du monde WFMC en K1 du 20 au 22 octobre à Rüsselsheim en Allemagne. 5 athlètes ont brillé dans cet événement : Ilan Fakir, champion du monde amateur, Naïm Bousserima, vice-champion du monde amateur, Virgile Voitot, vice-champion du monde, Malyana Bousserima et Bessma Sadaane,quarts de finaliste.
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