Cette année, les organisateurs de la Guerre du son ont décidé de confier la programmation de la 2e scène à des jeunes. Parmi les plus motivés, Guillaume, Benoît et Léo, deux apprentis et un lycéen originaires de Landresse. Ils baignent dans l’ambiance de ce festival né en 2002 depuis tout petit, alors l’idée de s’impliquer leur a plu. «L’ambiance, l’animation du village, on adore. Et puis la musique. La Guerre du son, c’est des bons souvenirs : Trust, Shaka Ponk, Punish Yourself, Pleymo…» énumèrent-ils sans avoir besoin de réfléchir. «Cette année, il y aura Asian Dub Foundation» se réjouissent-ils d'avance.
Ils écoutent beaucoup de musiques actuelles mais n’avaient pas forcément pensé franchir le pas de l’organisation. «L’an dernier, on a filé des coups de mains, pour le parking par exemple. Quand le comité des fêtes nous a demandé si nous avions envie de nous impliquer davantage, on a trouvé sympa qu’ils nous fassent confiance. On connaît un peu et on sait qu’on sera encadré, donc on a dit oui». Leur rôle : gérer la scène durant le festival et apporter leur contribution à la programmation puisqu’ils ont eu carte blanche pour inviter un groupe. «C’est important pour nous que des jeunes puissent s’investir complète Vivien Schelle, l’un des membres du comité d’organisation. On est tous entrés vers 25 ans, ce n’est pas mal si une nouvelle génération vient apporter son aide. L’idée est de les responsabiliser, de les laisser décider sur certains aspects, mais s’ils ont besoin de notre expérience, on sera là ».
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