Aucun des membres de Johnny Mafia n’était né quand les Pixies ont sorti leur masterpiece
Doolittle (1989), ni même quand Nirvana a marqué l’histoire du rock deux ans plus tard. Sans parler des Ramones, alors déjà actifs depuis 20 ans. Cela n’empêche pas les Johnny Mafia de citer ses groupes en référence. Le rock ne meurt pas. Johnny Mafia a bientôt 10 ans et poursuit sa route dans une mouvance mâtinée de garage et de punk.
Théo (27 ans, guitare, chant), William (26 ans, basse) ont débuté lycéens avec Fabio (23 ans, guitare) et été rejoint par leur 3e batteur (Enzo, 21 ans) il y a 2 ans.
« On a commencé pour le plaisir raconte Théo
et rapidement on s’est rendu compte que ça nous plaisait vraiment. Les premières années, c’était tranquille mais à partir de 2014 on a commencé à jouer hors de Sens et ça s’est encore accéléré en 2016 avec la sortie de notre premier album, Michel-Michel Michel » (1).
Un groupe de potes qui écoutent le même genre de musique. Un groupe cool aussi. Il suffit de les voir et entendre sur scène où on les sent ravis de se produire : musique énergique, directe, joyeuse, sans digression, échanges souriants avec le public.
« On commence à avoir fait pas mal de concerts ». Il suffit aussi d’ajouter une vue you tube à leur clip
« Sleeping » : drôle, détendu, original. Ces jeunes de Sens (sauf Enzo, Joigny) ont découvert le rock de la génération d’avant sans leurs parents.
« On a aussi écouté Police, Téléphone, on n’écoute plus ça maintenant ». Le nom ?
« On va vous décevoir mais c’est par hasard. On avait des concerts prévus, il fallait vite qu’on trouve un nom, quelqu’un a dit ça, on a trouvé que ça sonnait bien ». Mais Johnny, c’est quand même très référencé en France.
« Johnny, on l’aimait bien ! Mais il y a plein de Johnny qu’on aime : Thunders, Ramone, Rotten… »
Comme les trois derniers cités, ils chantent en anglais.
« On ne s’est même pas posé la question, c’est naturel. La plupart des trucs qu’on écoute, c’est de l’anglais. C’est moi qui écris les paroles, dit Théo.
Je ne suis pas hyper bon en anglais mais je trouve ça plus facile pour que ça sonne bien. Que ce soit la musique ou les textes, on va là où on se sent à l’aise ».
S.P.
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