Pour Jovan Hoang, partir à l’étranger était une étape cruciale dans un parcours qui s’est dessiné tout récemment. « J’ai 18 ans et il y a encore peu de temps, je ne savais pas trop ce que je voulais faire. J’ai suivi une scolarité normale jusqu’en première STMG, mais j’ai fait un décrochage scolaire. Alors j’ai intégré le dispositif Daqip (1) au lycée Pasteur. Ce dispositif permet de voir différents métiers. J’avais l’hôtellerie en tête et un ami en formation m’a convaincu d’essayer. Cela m’a vraiment plu. J’ai donc voulu m’inscrire au Cours hôtelier, mais on m’a dit qu’il fallait que je m’améliore en anglais. Ma conseillère Pôle emploi m’a dirigé vers le Crij pour candidater à un stage à l’étranger. En regardant les endroits possibles, j’ai choisi Malte. J’ai envoyé beaucoup de demandes spontanées dans différents hôtels avant d’être pris ».
Jovan a passé son été (de mai à août) à Malte, dans un 4 étoiles. Le stage lui a été plus que profitable puisqu’il a pu intégrer le Cours hôtelier en septembre. A Malte, il a pu travailler avec le gouvernant, le métier qu’il a pour l’instant l’intention d’exercer. « J’ai surtout pu parler anglais avec les clients, dans la ville. Apprendre une autre langue avec un masque, ce n’est pas évident ! »
De retour à Besançon, il se rend compte d’autres apports de ce séjour. « Cette expérience m’a donné la possibilité d’être plus autonome, d’apprendre à gérer financièrement, de rencontrer de nouvelles personnes, d’autres cultures et d’avoir un bel aperçu de mon futur métier ! Je recommande totalement cette expérience à d’autres jeunes car c’est une chance d’y avoir accès. » Pour le stage, la bourse de 763 euros octroyée par la Région Bourgogne-Franche-Comté l'a aidé à vivre sur l’île méditerranéenne. C'était bienvenu en saison estivale. « Les logements sont un peu onéreux et heureusement, j’étais en colocation. Sinon, le coût de la vie est similaire à la France ». Autre satisfaction, il a pu découvrir l’un des points positifs de son futur métier : « La vie est plutôt agréable à Malte, notamment du point de vue du climat. C’est aussi pour voyager que j’espère faire ce métier. Travailler aux Etats-Unis, en Grèce ».
La réputation du Cours hôtelier peut être un sésame pour les plus grands hôtels et les plus belles places touristiques. « J’ai envie de travailler dans des hôtels prestigieux, même si je sais que c’est exigeant. On bouge beaucoup, il faut savoir être organisé, il faut de la discipline. Mais ça me convient ».
S.P.
Commentaires
Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.