Quel bilan tirez-vous de cette 29e édition ?
Très positif. D’abord du point de vue des réseaux sociaux. J’ai noté une forte audience pendant les 30 jours avant et pendant le festival et en tout cas une augmentation. On a touché 3000 personnes sur Instagram. On s’est rendu compte que de nombreuses personnes sont venues pour la première fois au Fica et on pense que les réseaux sociaux ont eu leur influence. A titre personnel, sur le festival, j’ai eu beaucoup plus de choses à faire que l’an dernier. J’ai essayé d’apporter des coups de main dans tous les domaines, chaque fois que je pouvais et je suis content de la confiance accordée par Martine et Jean-Marc Thérouanne, les responsables du Fica. En raison de quelques imprévus qu’il a fallu gérer, j’ai même moins profité de l’ambiance que l’an dernier. Mais le bilan global est super positif avec une fréquentation en hausse et des retours très positifs des festivaliers et des invités.
Auparavant, comment s’est déroulée la préparation ?
C’est véritablement un travail de longue haleine. Nous préparons ce Fica 2023 depuis plus d’un an. Il y a un gros travail de logistique derrière ce festival : faire les demandes de films, délivrer les visas, s’occuper de la communication, etc… Il y a un tas de choses à réaliser en amont.
Quel a été votre travail de webmaster ?
Cette fonction de webmaster cache en réalités mes différents rôles. J’étais le community manager de cet événement. C’est-à-dire que je m’occupais de la communication du Fica sur les réseaux sociaux tels que Facebook ou Instagram. De plus, j’ai également réalisé la bande annonce diffusée pour la présentation des films.
Avec votre expérience cinématographique, quelles œuvres vous ont plu cette année ?
J’ai bien apprécié The Sales Girl, un film du réalisateur mongol Sengedorj Janchivdorj sur la sexualité. Ensuite j’ai aimé Crazy Rich Asians de Jon M. Chu : une satire de la riche société singapourienne. Enfin, j’ai adoré Le Royaume des chats, un animé japonais de Mirota Hiroyuki.
Vous avez été mis en lumière cette année pour le festival avec la bande annonce. C’est un honneur qui vous est rendu ?
Oui, la direction du festival a décidé de me déléguer davantage de responsabilités. Je suis arrivé dans l’équipe il y a près d’un an et demi. Après le décès soudain de Marc Haaz, directeur technique du festival en 2021 (1), nous nous sommes réunis autour de la table. C’est à partir de ce moment-là que j’ai été plus en vue.
Vous continuez l’an prochain ?
Bien sûr. Ça se passe tellement bien, on travaille en très bonne entente et je remercie encore Martine et Jean-Marc Thérouanne pour ça ! Ce sera la 30e édition ; on va s’y atteler rapidement.
Comment jonglez-vous avec vos différentes casquettes (producteur, DJ…) ?
C’est devenu un exercice relativement simple pour moi. Je suis très organisé entre mon entreprise et le Fica. J’arrive à jongler entre les deux car je remets souvent à plus tard des prestations pour pouvoir participer à l’élaboration du festival. Ce n’est pas désagréable parce que j’adore ce que je fais.
Que réalise votre entreprise Bad Kid Productions ?
Tout d’abord je suis autoentrepreneur. Je suis DJ, je conçois des courts métrages, des contenus audiovisuels, etc… Je m’entoure souvent d’amis pour mes réalisations. J’ai ainsi travaillé avec l’un d’eux, Lucas, pour la conception d’un court métrage : Très étroit. Je travaille parfois avec des grands noms de la télévision, dernièrement avec une actrice qui joue dans la série Kaamelott. Je fais également de la musique. Je participe au festival Urban roads, à Quingey, le 5 mai prochain. J’ai toujours aimé travailler avec le son. Quand j’étais petit je faisais déjà du stop motion avec mes playmobils…
Comment expliquer votre réussite ?
Je l’expliquerais en quelques mots : de la volonté, du travail et des sacrifices. Je suis actuellement célibataire. Ça aide !
Recueilli par Rémi Girardet
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