Marcher en équilibre sur une sangle de quelques cm de large (principalement 2,5 ou 5) : une pratique spectaculaire pour les non-initiés, notamment lorsqu’il s’agit de highline (1), comme sur les photos. Pourtant, «n’importe qui peut en faire en s’exerçant un minimum» assurent les responsables de Slackpassion, seule association de la région. «Au début, il faut être un peu têtu. On essaie, on tombe, on remonte, on tombe à nouveau..Mathis a commencé cette année, il fait déjà 80 m au sol. C’est sûr que pour la highline, il faut quand même de l’expérience et de la technique. Mais sans aller jusque là, on peut déjà avoir de belles sensations. Ensuite, les progrès dépendent des gens, de la motivation, de la fréquence de pratique» dit Hélène, fondatrice de Slackpassion.
La slackline, née aux Etats-Unis dans les années 80, est arrivée il y a une quinzaine d’années en France. C’est une discipline d’extérieur (et par temps sec) mais adaptable en salle, notamment pour s’exercer. Dérivée du funambulisme, elle en diffère par le matériel (une sangle non stabilisée) et l’absence de balancier. Les objectifs ne sont pas les mêmes. Slack signifie relâché et la nature élastique de la ligne permet de faire des figures, des sauts, des courses, de s’asseoir. «On joue avec la tension et avec les propriétés de la sangle. Il en existe de différents types avec lesquelles on n’a pas les mêmes sensations» explique Hélène. Les adeptes mettent en avant les notions de plaisir et détente. Lesquelles sont épicées par les multiples variantes telles que waterline (au-dessus de l’eau) ou spaceline (plusieurs sangles attachées en forme de toile d’araignée). Ou encore la "blind", les yeux bandés. «Le top reste la highline assure Baptiste, pratiquant depuis 6 ans. C’est pour ça qu’on s’entraîne». Lui qui a été cordiste et a fait de l’escalade ne met pas en avant le frisson et l’adrénaline dans la passion de la slackline. «Personnellement, ça me calme. Je suis hyperactif et cette discipline m’a permis de trouver quelque chose qui m’apaise. C’est du yoga actif. Pour slacker correctement, on est obligé d’être détendu. Faire de la highline, c’est jouer avec la gravité, c’est aussi apprendre à gérer le stress».
Hélène, par ailleurs gymnaste, met en avant les mêmes notions de bien-être et de calme. «C’est une parenthèse au cours de laquelle on se détend et on se dépense et qui apporte beaucoup en termes de coordination, d'équilibre, de concentration». C’est aussi une pratique collective puisqu’une sangle se monte de toute façon en équipe. «Il y a une notion de partage. Quand on part sur un site, on y va à plusieurs. Parfois on se rend à des regroupements comme dernièrement à Millau. Et on rêve tous d’aller en Utah ou au Brésil où il y des communautés importantes de slackliners». Pour l’instant, l’association compte une dizaine de membres assidus. Elle est ouverte aux nouveaux venus. La discipline est encore en phase de structuration. «La création d’une fédération nationale est en projet» annonce Hélène.
S.P.
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On peut retrouver Slackpassion en démonstrations et initiations le 24 juin à Besançon (Garden party de l’Asep), les 7 et 8 juillet à Dijon (Kultur’Mix), les 14 et 15 juillet à Maîche (Freedom beach).
(1)
La ligne est située à une hauteur significative et le pratiquant est sécurisé par une sangle doublée.
mai 2022
Des élèves bisontins de Christine Lambert ont participé au programme piano du concours artistique d'Epinal, le 3 avril. Avec des belles prestations puisque Minh-Long Ngo a obtenu la mention bien à l'unanimité, Leila Boudot et Ernad Husejinovic ont obtenu la mention très bien et Anh-Khoa Ngo la mention très bien à l'unanimité.
Marion Roch rend hommage aux soignants
juillet 2020
La Bisontine Marion Roch vient de faire paraître "Les 1000 pieuvres" chanson dédiée aux soignants, auxquels tous les profits générés seront reversés. Une chanson écrite en deux étapes : en 2016, elle découvre le quotidien des soignants lorsqu'elle accompagne pendant 5 mois sa grand-mère à l'hôpital. Début 2020, lorsqu'on parle une fois de plus des conditions difficiles des soignants, elle reprend ses idées, recueille des témoignages et écrit cette chanson. Sans se douter qu'elle allait sortir en pleine crise sanitaire, troisième référence inopinée de son texte. Disponible en single, à écouter et partager sur youtube.
novembre 2018
Après "Namantius", l’association de cinéma bisontine a poursuivi ses activités, en tournant notamment "Clair obscur", un court métrage sur Gustave Courbet lors de son retour à Ornans pour peindre son tableau "Enterrement à Ornans". Originalité du projet, il a été mené en partenariat avec l'école de musique Amuso qui joue la musique en direct lors des projections."Clair obscur" est passé par un financement participatif sur ulule.
#Quiproquo
octobre 2018
Un film d'action de 26 mn tourné à Besançon à partir d'une histoire vraie. Le 3e court métrage de Liil Serge Mbeutcha est dans son genre une réussite : scènes d'action très pros, images et montage soignés. Armé de l'enthousiasme et du dynamisme permettant de franchir les obstacles compliqués qui émaillent toute réalisation cinéma, le jeune homme est près pour se lancer dans le long. Trailer ici.Voir tout
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