Son blog enregistre 35000 pages vues chaque mois. La cuisine, ça marche : Lucie Brisotto a créé son site cet été et le bouche à oreille numérique a vite fonctionné. Elle y partage des recettes de son cru à base de produits naturels. «On peut parfaitement manger un gâteau au chocolat sans beure ni sucre». Oui, les plats sains et gourmands sont possibles : elle le prouve en inventant et proposant des recettes à base de produits naturels. A chacun d’essayer. La plupart sont simples à réaliser, à l’image de la gelée de fruits en version rosée au pamplemousse ou orangée à la mangue et orange. Beaucoup de sucré mais du salé aussi (houmous, boulettes, légumes, tartes…). «J’en élabore une à deux par semaine car c’est assez long : trouver l’idée, essayer, goûter, affiner, rédiger l’article, poster la photo».
Bouche à oreille et effet boule de neige : en collaboration avec la Smereb, elle a commencé en décembre des cours de cuisine pour étudiants, formules entrée/plat/dessert pour environ 4 euros. «Mais je ne fais pas spécialement des recettes petit budget». Elle prépare également un livre de 25 à 30 recettes, avec le même organisme. Elle tient d’ailleurs à remercier Maëlle Lartigaud, la responsable de la Smereb, pour son soutien.
«Pourquoi ne pas
créer mon emploi ?»
Au départ, la jeune femme de 20 ans ne s’orientait pas du tout dans ce domaine puisqu’elle a suivi un BTS négociations et relation clients au lycée Ledoux. «J’ai commencé à chercher du travail mais au bout de 2 mois j’ai eu un gros déclic. J’avais une passion qui me prenait du temps, pourquoi ne pas essayer d’en faire un métier ? Créer mon emploi au lieu de chercher un patron ?»
Le succès, d’abord né sur Instagram il y a un an et demi, l’encourage. Elle s’est autoformée pour créer son site. Elle a créé une microentreprise. Elle compte augmenter le nombre d’ateliers, élargir son champ d’intervention géographique. «Je suis également sollicitée pour du coaching par des gens qui ont des troubles du comportement alimentaire. Pourquoi pas, mais il faut que je trouve le temps, parce que pour l’instant j’en ai peu. Mais je ne me plains pas, c’est une passion et je préfère être dans ma cuisine que travailler pour un employeur. Dire que ça m’a pris comme ça ! Je n’avais pas forcément de prédispositions. Mais j’aime beaucoup faire plaisir aux gens et la cuisine est un moyen d’aider, de partager explique-t-elle. Et puis plein de gens pensent que pour avoir la ligne, il faut se priver de tout, faire des régimes alors qu’on peut se faire plaisir tous les jours».
S.P.
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