septembre 2016

Lumières d’Afrique, une «belle expérience humaine»

Chaque année, le festival de cinéma bisontin propose à des jeunes de constituer un jury. Khaoula Hajji a participé l’an dernier. Elle conseille vivement de candidater.
Lumières d’Afrique, une «belle expérience humaine» Lumières d’Afrique, une «belle expérience humaine»

  • commentercommenter
  • envoyerenvoyer
  • imprimerimprimer
  • caractèrePLUSMOINS
Khaoula Hajji, 18 ans, a participé au jury jeunes de Lumières d’Afrique 2015, qui a primé "À peine j'ouvre les yeux" de Leyla Bouzid. L’étudiante revient sur cette expérience.

Comment as-tu entendu parler du festival "Lumières d'Afrique" ?
En début d'année scolaire 2015, j'ai vu un prospectus à la fac qui en parlait. Au début, j'ai fait les démarches pour être bénévole mais une de mes amies m'a dit de candidater plutôt pour devenir juré, car c'est une chance à saisir vite en raison de la limite d’âge. Elle-même avait fait partie du jury quand elle était au lycée.

Es-tu plutôt cinéphile ?
Je ne saurais dire. Je regarde beaucoup de films, mais je suis beaucoup plus séries que films. Par contre, je suis "bollyaddict". J'aime l'Inde donc je me suis passionnée pour son cinéma. Dès que j'ai l'occasion je regarde un film Bollywood. Si je pouvais citer un film qui est culte pour moi, c'est "Devdas" dont le travail du réalisateur, Sanjay Leela Bhansali me fascine. Le cinéma du Maghreb et du Moyen-Orient ne m'est pas non plus inconnu, et ce grâce à mes origines. 

Qu'est ce qui t'a motivée pour participer au jury jeunes ?
Tout d'abord le fait que je pouvais rencontrer de nouvelles personnes. Et puis, c'était une aventure. Ensuite, la découverte d'un nouveau monde avec un nouveau vocabulaire. Je pouvais voir un type de cinéma que je n'avais pas forcément l'habitude de voir, donc je trouvais ça intéressant.

En quoi consiste ce jury jeunes ?
On devait être présent tous les soirs pendant une semaine à chaque projection de long métrage. Il fallait prendre des notes en vue des délibérations. En une semaine, je crois avoir battu mon record de visionnage de films, puisque, outre les projections des longs métrages le soir, je suis allé voir quelques projections dans la journée.

Comment ça s’est passé ?
Le groupe a tout de suite eu un bon feeling, on s'est tout de suite bien entendu. Chacun laissait  l'autre exposer son avis et le respectait, même s'il ne le partageait pas. La richesse d'avis rendait les débats très intéressants.

Que retires-tu de cette expérience ?
Je n’en retire que du bon. D’abord parce que je me demandais si je pouvais être juré, débattre de films alors que je n'y connais pas grand-chose, m'entendre avec les autres. Et je trouve que j'ai relevé ce défi. Dans le groupe, plusieurs jurés étaient en option cinéma donc savaient de quoi ils parlaient. Cela a aidé le groupe à analyser les films avec un oeil plus expert. Personnellement, cela m'a énormément aidée. Désormais, je fais plus attention aux détails quand je regarde un film, une série, une photographie ou même dans la vie courante, dans la rue par exemple.
Cela m'a donné l’occasion de voir de très beaux films que je n'aurais peut-être pas eu l'occasion de voir autrement.
Et puis j'ai vécu une belle expérience humaine. Je suis sortie de cette semaine heureuse et pleine de souvenirs. J'ai fait la rencontre de personnes formidables que ce soit mes amis du jury, nos deux accompagnatrices, le directeur du festival et d’autres personnes que j'ai rencontrées. D'ailleurs je tiens à remercier chaque personne qui a participé au déroulement de cette semaine.

Conseillerais-tu à d'autres  jeunes de participer au jury ?
Je ne conseillerais pas : je crois que je les obligerais à y participer.





Postuler
Le prochain festival "Lumières d’Afrique" se déroule du 5 au 13 novembre à Besançon . Pour postuler au jury jeunes, il faut être âgé de 16 à 20 ans. Candidatures à adresser à Apaca, 6 Grande rue,  25000 Besançon Renseignements au 0677946648

lumieresdafrique.com

Retour

Commentaires

Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.

Se connecter S'inscrire

articles

express

Des mentions au concours de piano d'Epinal


mai 2022
Des élèves bisontins de Christine Lambert ont participé au programme piano du concours artistique d'Epinal, le 3 avril. Avec des belles prestations puisque Minh-Long Ngo a obtenu la mention bien à l'unanimité, Leila Boudot et Ernad Husejinovic ont obtenu la mention très bien et Anh-Khoa Ngo la mention très bien à l'unanimité.

Marion Roch rend hommage aux soignants


juillet 2020
La Bisontine Marion Roch vient de faire paraître "Les 1000 pieuvres" chanson dédiée aux soignants, auxquels tous les profits générés seront reversés. Une chanson écrite en deux étapes : en 2016, elle découvre le quotidien des soignants lorsqu'elle accompagne pendant 5 mois sa grand-mère à l'hôpital. Début 2020, lorsqu'on parle une fois de plus des conditions difficiles des soignants, elle reprend ses idées, recueille des témoignages et écrit cette chanson. Sans se douter qu'elle allait sortir en pleine crise sanitaire, troisième référence inopinée de son texte. Disponible en single, à écouter et partager sur youtube

« Citadelle »


décembre 2019
On vous laisse apprécier ici le nouveau morceau electro de l'artiste bisontin Sorg, "Citadelle", hommage à sa ville, accompagné d'une réalisation 100% locale : morceau produit et mixé par Sorg, masterisé par Thomas Fournier, visuel réalisé par Ornella Salvi, prises drones par Jean-Philippe Putaud (Apollo77) et réalisation et montage de la vidéo par Christophe Roy (MS Studio / Mesh Photography).

Great hat persévère


novembre 2018
Après "Namantius", l’association de cinéma bisontine a poursuivi ses activités, en tournant notamment "Clair obscur", un court métrage sur Gustave Courbet lors de son retour à Ornans pour peindre son tableau "Enterrement à Ornans". Originalité du projet, il a été mené en partenariat avec l'école de musique Amuso qui joue la musique en direct lors des projections."Clair obscur" est passé par un financement participatif sur ulule.

#Quiproquo


octobre 2018
Un film d'action de 26 mn tourné à Besançon à partir d'une histoire vraie. Le 3e court métrage de Liil Serge Mbeutcha est dans son genre une réussite : scènes d'action très pros, images et montage soignés. Armé de l'enthousiasme et du dynamisme permettant de franchir les obstacles compliqués qui émaillent toute réalisation cinéma, le jeune homme est près pour se lancer dans le long. Trailer ici.
Voir tout