Quand on s’est orienté vers la culture et les festivals, participer à "
Mtl en arts" est plutôt une belle opportunité. Marie-Pierre Baudier l’a vécue en tant que responsable communication et réseaux sociaux en juin dernier, au cours d’un stage professionnel de 4 mois au Canada.
«J’avais envoyé pas mal de demandes, mais c’est le Crij qui m’a donné le nom de ce festival. Il s’agit d’une grosse expo-vente d’arts visuels avec environ 200 artistes dans la rue Ste-Catherine. C’était une petite équipe, 4 personnes et le président, mais c’était enrichissant notamment pour le contact avec les artistes».
La jeune héricourtoise, notamment bénévole aux Eurockéennes, est une habituée des festivals. Mais ce stage était aussi l’occasion de partir.
«Je me suis dit qu’à 25 ans c’était le moment. J’ai un DUT info-com, une licence arts des spectacles et un master ingénierie des projets interculturels et internationaux, mais je ne suis pas partie pendant mes études, donc c’était un regret. Au départ, j’aurais aimé aller en Argentine mais vu mon parcours je me suis dit que Montréal serait idéale par rapport à la vie culturelle et qu’il serait assez simple de s’adapter».
Confirmation sur place.
«La culture est similaire. On ressent plus de proximité que par rapport aux Etats-Unis. Seules les habitudes alimentaires sont un peu différentes. J’ai trouvé un logement assez rapidement avec kijiji. J’étais en colocation, ce qui m’a permis de réduire les frais et de vivre correctement avec la bourse de 763 euros. J’ai pu voyager un peu à Ottawa ou Boston».
Au coeur
d'un été culturel
L’été, Montréal est une ville aux multiples festivals culturels. Idéal par rapport au parcours et aux goûts de Marie-Pierre. Etre accréditée pour le festival du film fantastique ou les Francofolies de Montréal lui a permis de nourrir sa passion pour la scène francophone, qu’elle transcrit dans un webzine (1).
«Avoir des contacts, pouvoir rencontrer des artistes : c’est ce qui a été très positif dans le stage, car pour le reste, j’avais déjà les compétences pour avoir vécu des expériences similaires. Par exemple j’ai pu interviewer Simon Kingsbury, un chanteur québécois». On peut retrouver
l’entretien dans le webzine. Ce dernier est relayé par la maison d’édition les Véliplanchistes qui
«cherche à soutenir l’émergence de jeunes auteurs / artistes de la musique» (auteurs, illustrateurs, graphistes…).
«Le nom vient d’une chanson de Flavien Berger. Le blog est né un peu grâce à lui, il y a 2 ans». Et à côté de cela, Marie-Pierre cherche du travail,
«idéalement dans l’événementiel artistique». Son domaine de prédilection.
S.P.
Commentaires
Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.