juillet 2013
Masty, la force du collectif
Des jeunes de Bourgogne et de Franche-Comté se sont réunis pour créer des événements culturels. Ils ont réussi leur entrée en matière début juin, à Quingey.
Photo Yves Petit
Première réussie pour le collectif Masty : plus de 3000 personnes se sont donné rendez-vous les 1er et 2 juin à Quingey pour "le Chant de la Loue", premier événement organisé par l’association. Résultat d‘autant plus notable qu’il s’agissait d’une manifestation à la campagne, avec un programme pluridisciplinaire et qu’il s’est déroulé sous la pluie. Le souhait du collectif : organiser plusieurs événements de ce type dans l’idée de s’aguerrir, dans une optique de préprofessionnalisation. L’association est née de la rencontre de Morgane, Amandine, Simon, Tommy et Yordan (leurs initiales forment le nom Masty), étudiants de divers domaines et diverses provenances (mais particulièrement de Franche-Comté et de Bourgogne). Sur leur site (collectifmasty.wordpress.com), ils décrivent Masty comme «un groupe d’amis, pleins d’envies et de projets, qui souhaitent se serrer les coudes pour aller au bout de chacun d’eux. C’est une zone d’expérimentation. Un espace de réflexion et de création. Une invention permanente de nouveaux projets, tout en pérennisant les plus prometteurs d’entre eux». Particulièrement au cœur du projet, Morgane a agrégé les volontés pour appliquer ce qu’elle a appris à l’IUP des métiers de la culture. Au gré des rencontres, le collectif a pris forme. C’est par exemple à Chalon dans la rue qu’elle a fait connaissance d’Amandine, stagiaire comme elle. «On s’est bien entendu, dit celle-ci. Il y avait des affinités. Quand elle m’a parlé de son projet, j’ai adhéré car cela faisait longtemps que j’avais envie de monter un événement». Amandine apporte ses propres compétences, acquises en licence pro chargée de communication et plusieurs expériences dans ce domaine.
L’organisation du « Chant de la Loue » a été rendue possible par cette agrégation, chacun apportant un coup de main en fonction de ses compétences, le collectif finissant par être fort d’une quinzaine de membres actifs. Il y a Christophe, qui connaît Morgane depuis longtemps et a déjà participé à l’organisation de festivals. « Son idée de faire un festival transdisciplinaire, sans barrière, sans a priori, dédié à un public large et avec de jeunes artistes, m’a plu». Romain, lui, a apporté ses connaissances de technicien du son, acquises sur le terrain. «J’ai fait un BTS dans l’industrie mais c’est le milieu du spectacle qui m’intéresse. Quand Morgane m’a parlé du projet, j’ai eu envie de m’impliquer. J’aimerais d’ailleurs continuer dans cette voie d’ingénieur du son». Il y a aussi Anna et Mery, stagiaires espagnoles venues en cours de route ou encore deux comédiens dijonnais d’Alibi Improvisation qui ont incarné M. et Mme Masty lors du festival.
Même s’il n’est pas évident de réunir tout le monde, chacun ayant son parcours, cette première a confirmé leur envie. « On ne s’arrêtera pas au Chant de la Loue indique Amandine. On a envie de continuer, de porter plusieurs projets en fonction des envies des membres ».
Stéphane Paris
L’organisation du « Chant de la Loue » a été rendue possible par cette agrégation, chacun apportant un coup de main en fonction de ses compétences, le collectif finissant par être fort d’une quinzaine de membres actifs. Il y a Christophe, qui connaît Morgane depuis longtemps et a déjà participé à l’organisation de festivals. « Son idée de faire un festival transdisciplinaire, sans barrière, sans a priori, dédié à un public large et avec de jeunes artistes, m’a plu». Romain, lui, a apporté ses connaissances de technicien du son, acquises sur le terrain. «J’ai fait un BTS dans l’industrie mais c’est le milieu du spectacle qui m’intéresse. Quand Morgane m’a parlé du projet, j’ai eu envie de m’impliquer. J’aimerais d’ailleurs continuer dans cette voie d’ingénieur du son». Il y a aussi Anna et Mery, stagiaires espagnoles venues en cours de route ou encore deux comédiens dijonnais d’Alibi Improvisation qui ont incarné M. et Mme Masty lors du festival.
Même s’il n’est pas évident de réunir tout le monde, chacun ayant son parcours, cette première a confirmé leur envie. « On ne s’arrêtera pas au Chant de la Loue indique Amandine. On a envie de continuer, de porter plusieurs projets en fonction des envies des membres ».
Stéphane Paris
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