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décembre 2012
Mohamed Djebaïli, lauréat national de Talents des cités
Il a reçu le prix pour avoir ouvert une enseigne de restauration rapide dans le quartier de Planoise, à Besançon.
Photo Yves Petit
Mohamed Djebaïli, tout juste 30 ans, poursuit une tradition. Celle des réussites des Francs-Comtois au concours Talents des cités : il est le troisième à recevoir un prix national en trois ans. Dans son cas, c’est l’ouverture de « Planet food » dans le quartier de Planoise, à Besançon, qui a obtenu une récompense régionale puis nationale. Il en est encore étonné : «On a été accueilli au Sénat pour recevoir le prix, c’était impressionnant».
Talents des cités veut encourager l’entreprise dans les quartiers. L’objectif rejoint celui de Mohamed Djebaïli. «Je voulais m’installer à Planoise. C’est mon quartier, je connais tout le monde, c’est plus facile pour se lancer. C’est aussi une façon de montrer qu’on peut créer de l’activité dans les quartiers».
Footballeur passé par le BRC, Croix de Savoie, Calais et Vesoul, il songeait à créer son entreprise, mais sans avoir d’idée arrêtée au préalable. C’est une opportunité qui a déclenché l’ouverture de «Planet food». «Je pensais me lancer comme entrepreneur parce que j’en avais un peu marre de bouger. Quand j’ai entendu dire qu’un local pour la restauration se libérait, j’ai saisi l’occasion». Il a travaillé sur le projet avec Naïm Bekrar, un ami d’enfance. «Je me suis dit qu’un vrai restaurant était trop compliqué. J’ai prospecté, je suis allé voir comment fonctionnait les fast-foods dans d’autres grandes villes».
Il a financé lui-même la création d’activité. Une fois le fonds de commerce acheté, il a embauché. Après un an d’existence, « Planet food » compte 3 salariés et demi, dont Naïm Bekrar. Il y a aussi un coursier, ce qui permet d’offrir toutes les possibilités de restauration : sur place, dans une salle de 64 couverts, à emporter ou en livraison (uniquement à Planoise et alentours).
Il s’est servi du prix de Talents des cités pour investir dans l’équipement et la décoration. On sent chez lui, un attachement à l’accueil, au confort des clients. Convivialité et chaleur humaine émanent du lieu. La carte est diversifiée «pour que toutes les populations, toutes les nationalités, toutes les générations s’y sentent bien. On a une clientèle féminine, des gens du quartier, des lycéens».
Même attention du côté de la concurrence. «Il y a plusieurs enseignes de restauration à proximité. On est allé voir tout le monde pour expliquer ce qu’on voulait faire. Tout se passe bien entre nous, on travaille ensemble, on se rend des services. Et chacun a ses particularités. Nous, c’est de la restauration rapide avec des produits qui se démarquent comme le cheese naan, à base de pain indien, ou le tacos tartiflette». Avec 22000 habitants, le quartier a une capacité d’accueil suffisante. Et les commerces rendent vivants des lieux qui à d’autres moments l’étaient beaucoup moins. C’est le cas de la place Cassin où « Planet food » est installé. «L’idée est aussi de faire vivre le quartier. De redorer le blason de Planoise, dont on entend souvent parler de manière péjorative».
Stéphane Paris
Talents des cités veut encourager l’entreprise dans les quartiers. L’objectif rejoint celui de Mohamed Djebaïli. «Je voulais m’installer à Planoise. C’est mon quartier, je connais tout le monde, c’est plus facile pour se lancer. C’est aussi une façon de montrer qu’on peut créer de l’activité dans les quartiers».
Footballeur passé par le BRC, Croix de Savoie, Calais et Vesoul, il songeait à créer son entreprise, mais sans avoir d’idée arrêtée au préalable. C’est une opportunité qui a déclenché l’ouverture de «Planet food». «Je pensais me lancer comme entrepreneur parce que j’en avais un peu marre de bouger. Quand j’ai entendu dire qu’un local pour la restauration se libérait, j’ai saisi l’occasion». Il a travaillé sur le projet avec Naïm Bekrar, un ami d’enfance. «Je me suis dit qu’un vrai restaurant était trop compliqué. J’ai prospecté, je suis allé voir comment fonctionnait les fast-foods dans d’autres grandes villes».
Il a financé lui-même la création d’activité. Une fois le fonds de commerce acheté, il a embauché. Après un an d’existence, « Planet food » compte 3 salariés et demi, dont Naïm Bekrar. Il y a aussi un coursier, ce qui permet d’offrir toutes les possibilités de restauration : sur place, dans une salle de 64 couverts, à emporter ou en livraison (uniquement à Planoise et alentours).
Il s’est servi du prix de Talents des cités pour investir dans l’équipement et la décoration. On sent chez lui, un attachement à l’accueil, au confort des clients. Convivialité et chaleur humaine émanent du lieu. La carte est diversifiée «pour que toutes les populations, toutes les nationalités, toutes les générations s’y sentent bien. On a une clientèle féminine, des gens du quartier, des lycéens».
Même attention du côté de la concurrence. «Il y a plusieurs enseignes de restauration à proximité. On est allé voir tout le monde pour expliquer ce qu’on voulait faire. Tout se passe bien entre nous, on travaille ensemble, on se rend des services. Et chacun a ses particularités. Nous, c’est de la restauration rapide avec des produits qui se démarquent comme le cheese naan, à base de pain indien, ou le tacos tartiflette». Avec 22000 habitants, le quartier a une capacité d’accueil suffisante. Et les commerces rendent vivants des lieux qui à d’autres moments l’étaient beaucoup moins. C’est le cas de la place Cassin où « Planet food » est installé. «L’idée est aussi de faire vivre le quartier. De redorer le blason de Planoise, dont on entend souvent parler de manière péjorative».
Stéphane Paris
InfosPlanet food, 24 avenue du Parc, 25000 Besançon (03 81 50 55 50).
Ouverture du lundi au samedi de 11 h à 22 h 30.
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Talents des cités
décembre 2018
Ce concours récompense les créateurs d'entreprises et porteurs de projets installés dans les quartiers prioritaires de la politique de la Ville. Cette année, le jury régional a récompensé deux lauréats en Bourgogne-Franche-Comté, dont Julien Tripard, 25 ans, créateur de Sporthopeo à Montbéliard. L'autre lauréat est Masoud Nezamabadi, 44 ans, pour son projet de micro-tamisage à Besançon. +infos
Romain Laroche et Jonathan Troppy récompensés par Pepite
juillet 2014
En 2013, ils ont créé le projet Saac, entreprise qui propose un outil organisationnel de recrutement pour l'animation périscolaire. Le premier était étudiant en BTS commerce à l'IMT d'Etupes, le second bachelier et tous deux figurent parmi les 50 lauréats nationaux du concours "Pepite tremplin entrepreneuriat étudiant" organisé par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Leur projet, comme 4 autres retenus au niveau régional, bénéficiera d'un appui spécifique du Pôle étudiant ITE Bourgogne Franche-Comté.
LimpidMarket, gagnant du concours Numérica 2013
décembre 2013
Limpidmarket, start-up basée à Montbéliard, a remporté le premier prix de l’édition 2013 du concours Numérica. Ce concours valorise la création d'entreprises innovantes dans le domaine des TIC en Franche-Comté. LimpidMarket a reçu 20000€. L'entreprise propose un comparateur de solutions de paiement aux commerçants, qui peuvent choisir celle des solutions d’encaissement par carte bancaire qui correspond le mieux à ses besoins tout en réduisant ce poste de dépense. Infos, limpidmarket.fr
Hassan Belhadj, lauréat Talent des cités
septembre 2013
Entrepreneur en catégorie "émergence", il a été récompensé par le jury régional. Son projet, concrétisé depuis avril 2013 : l'ouverture dans le quartier de Planoise, à Besançon, du salon Coiffure Ino. A 25 ans, il s'agit de son 3e salon après ceux ouverts à Vesoul et Besançon. Son idée : permettre aux habitants du quartier de disposer d'un salon de coiffure de proximité où il propose des coupes hommes originales. Voir tout
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