Pour commencer dans le cinéma, ils n’ont peut-être pas choisi le plus simple : un film en costumes situé à l’époque celte. «On a tourné à côté de Morteau pendant une dizaine de jours en février relate Marine Gressier. La neige apporte quelque chose au niveau ambiance, densité. Mais ce n’était pas toujours drôle pour les acteurs». Leur souci d’être le plus réaliste possible a également généré beaucoup de recherches historique. Il a fallu trouver des accessoires et des costumes. «J’ai fait des études dans ce domaine dit Marine. Une campagne Ulule nous a permis de récolter 400 euros pour les créer». Question décors, ils ont eu la chance de tomber sur "les Loups de Fenrir", troupe de reconstitution de l’univers Noiroise-Viking qui a installé un village près de Besançon. «Leur décor, leur prêt de matériel et leurs conseils nous ont bien servi» remercie Stywell Bouvot. Et pour couronner la difficulté, "Namantius" (ennemi en celte) est une histoire de «bataille et survie en milieu hostile», peut-être pas ce qu'il y a de plus facile à tourner. Mais Marine, Stywell et les autres membres de l’association Great hat sont allés au bout du projet en une petite année. Le film doit être présenté pendant les Celtivales. D’autres projections sont prévues prochainement au Scènacle et en février pour une soirée celte au Petit théâtre de la Bouloie.
Stywell, 21 ans et Marine, 23 ans, sont les deux principaux protagonistes d’une association née d’une rencontre à l’université, en arts du spectacle. «On était plus portés sur le cinéma que sur le spectacle vivant mais notre projet n’a pas eu trop d’échos dans la classe alors on a passé des annonces à la fac pour trouver des gens qui avaient envie de participer. Et là, on a eu un peu de tout, des personnes qui voulaient jouer, s’occuper de la caméra, du montage, de la musique». Même s’ils confessent une certaine attirance pour le genre historique, ce n’est pas exclusif. Ils aiment le cinéma en général. Le thème de leur première réalisation est moins dû à une volonté planifiée qu’à une idée bien avancée de Stywell. Il avait un scénario de base, Marine et lui l’ont peaufiné et adapté.
Le projet soutenu par le FSDIE (Fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes) et le Clap (Comité local d’aide à projets), leur donne plus que jamais envie de continuer dans cette voie. «On a pas mal d'idées lancées avec d’autres membres de l’assoce». Le site de Great hat fait état de 4 projets avancés : 3 autres courts métrages et une websérie.
S.P.
Great hat production
Association loi 1901 dans le domaine de l’audiovisuel, Great hat a pour volonté de faire du cinéma en province et notamment en Franche-Comté «en mettant en avant les paysages et le patrimoine culturel». Outre le cinéma, elle propose des spots publicitaires aux entreprises ou aux particuliers et dispose de matériel à la location. Elle s’annonce également «toujours à la recherche de talents» dans tous les domaines du cinéma. great-hat-production.com
mai 2022
Des élèves bisontins de Christine Lambert ont participé au programme piano du concours artistique d'Epinal, le 3 avril. Avec des belles prestations puisque Minh-Long Ngo a obtenu la mention bien à l'unanimité, Leila Boudot et Ernad Husejinovic ont obtenu la mention très bien et Anh-Khoa Ngo la mention très bien à l'unanimité.
Marion Roch rend hommage aux soignants
juillet 2020
La Bisontine Marion Roch vient de faire paraître "Les 1000 pieuvres" chanson dédiée aux soignants, auxquels tous les profits générés seront reversés. Une chanson écrite en deux étapes : en 2016, elle découvre le quotidien des soignants lorsqu'elle accompagne pendant 5 mois sa grand-mère à l'hôpital. Début 2020, lorsqu'on parle une fois de plus des conditions difficiles des soignants, elle reprend ses idées, recueille des témoignages et écrit cette chanson. Sans se douter qu'elle allait sortir en pleine crise sanitaire, troisième référence inopinée de son texte. Disponible en single, à écouter et partager sur youtube.
novembre 2018
Après "Namantius", l’association de cinéma bisontine a poursuivi ses activités, en tournant notamment "Clair obscur", un court métrage sur Gustave Courbet lors de son retour à Ornans pour peindre son tableau "Enterrement à Ornans". Originalité du projet, il a été mené en partenariat avec l'école de musique Amuso qui joue la musique en direct lors des projections."Clair obscur" est passé par un financement participatif sur ulule.
#Quiproquo
octobre 2018
Un film d'action de 26 mn tourné à Besançon à partir d'une histoire vraie. Le 3e court métrage de Liil Serge Mbeutcha est dans son genre une réussite : scènes d'action très pros, images et montage soignés. Armé de l'enthousiasme et du dynamisme permettant de franchir les obstacles compliqués qui émaillent toute réalisation cinéma, le jeune homme est près pour se lancer dans le long. Trailer ici.Voir tout
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