Sous ses ordres, deux salariés et quantité de reines et abeilles travailleuses, qui colonisent les quelque 700 ruches de production du domaine, disséminées en Franche-Comté, du haut Doubs à la Haute-Saône. «C’est une belle exploitation, qui nécessite énormément de travail, comme on fait tout de A à Z» raconte Nicolas Pagnier. En l’occurrence, du miel, de l’hydromel, vendus dans des relais terroir, mais également des essaims et leur reine et du matériel apicole.
Apiculteur amateur depuis ses 14 ans, le jeune entrepreneur a vu l’opportunité de pouvoir allier ses domaines de prédilection - la nature, le bricolage et la menuiserie – lors de sa rencontre, en 2015, avec Dominique Dhote, alors propriétaire de l’Abeille du Haut-Doubs. Après avoir passé un diplôme d’équivalence, il s’installe en six mois. Un choix qu’il ne regrette absolument pas. «C’est formidable comme métier, on est proche de la nature. Après, c’est une filière délicate, instable car dépendante de la météo. En Franche-Comté, il y a une consommation importante de miel. Le problème, c’est la production lors des mauvaises années», déplore Nicolas Pagnier. En cause, la pluie, importante qui a empêché la floraison. Cette année, l’apiculteur espère un beau printemps fleuri. Si c’est le cas, il pourra ajouter à ses miels de montagne, de sapins, de toutes fleurs de printemps, de tilleul et d’acacia, celui de pissenlit.
Laurine Personeni
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