«Il a fallu que je fasse un titre pour qu'on me prenne au sérieux. Avant les potes me disaient : Ah oui tu fais de la boxe ? Montre nous tes muscles ! Ça les faisait rire, maintenant que je suis championne de France, ils savent que c'est sérieux» confie Noa.
La boxe française, qui se pratique avec les pieds et les poings, demande avant tout de la technique et non pas de la force physique pure. C'est pourquoi la discipline attire de nombreuses filles dès le plus jeune âge.
Monter dans le bus
de l'équipe de France
«J'ai commencé à 6 ans plutôt pour suivre mes copines et parce que je trouve que c'est un sport très esthétique». Attirée par l'esprit de compétition, mais aussi par le plaisir de visiter d'autres villes lors de rencontres interclubs, Noa est entraînée par sa maman, Isabelle Coquiard, elle-même titrée au niveau international (elle a été championne d’Europe en 2001).
Cet été, elle a participé pour la première fois au championnat de France en catégorie minime décrochant immédiatement le titre. Et contribuant, avec sa mère, à renforcer le palmarès déjà éloquent du Boxing club Franois Serre qui s’est enrichi de 4 nouveaux titres la saison dernière (1).
Aujourd'hui son rêve est «de monter dans le bus avec le maillot de l'équipe de France pour participer au championnat du monde et y entendre résonner "We are the champions"». Ce rêve n'étant accessible qu'en catégorie cadettes dans un an, Noa attend son heure en s’entraînant trois fois par semaine et en suivant les stages de jeunes officiels qui permettent d'arbitrer puis d'encadrer les officiels.
«C'est intéressant d'arbitrer car on observe les techniques, on repère les erreurs des autres. Cela permet de s'améliorer».
Katia Mairey
Commentaires
Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.