Association d’artistes bisontins créée en novembre dernier, le collectif Haïku, propose une offre culturelle éclectique, participative, décalée, qui suit une arithmétique nouvelle.
Pourquoi Haïku ? Parce qu’il s’agit d’une poésie à la forme très encadrée – 3 vers de 5,7 et 5 pieds – pour un fond très libre. «Il s’agit pour nous de sortir du cadre. Nous n’avons pas de style prédéfini, nous proposons diverses formes artistiques dans des lieux inattendus, inutilisés» explique le président Corto Boss.
Premier événement organisé dans le quartier Battant, 1,2,3 décembre a permis de faire passer l’association de 10 à 300 adhérents. Comment ? En faisant adhérer tous les visiteurs. «L’idée est de nous permettre de construire une communication pas uniquement autour de Facebook mais via une newsletter envoyée par mail aux adhérents. Cela permet d’avoir plus de contenus et un rythme plus lent calé sur les saisons, dans l’esprit Haïku» poursuit Corto.
Si des points peuvent être améliorés, ce premier événement reste une réussite pour le collectif qui a proposé une programmation riche mêlée de musique, danse, photo et autres moments créatifs ou récréatifs sur 3 jours. Parmi le public, il y avait bien sûr les amis du collectif mais aussi des riverains étonnés et des badauds curieux. «Le dimanche, il y avait beaucoup d’enfants et c’est un public que nous voulons toucher. Il y avait un côté kermesse mais avec des contenus pointus».
A quand un 2e événement ? Un dimanche 4 bien sûr ! «Pour le moment le mois n’est pas fixé mais ce sera un dimanche 4. Nous aimerions produire un livre regroupant les haïkus créés pendant l’atelier organisé lors de "1,2,3 décembre". Nous réfléchissons aussi à de nouvelles formes de participation du public. A l’avenir, nous projetons de mettre en place un système de crowdfounding direct. Par exemple, le public pourrait participer à la réalisation d’un fanzine. Et repartir avec à la fin de l’événement».
Katia Mairey
Commentaires
Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.