Où en sont tes projets musicaux personnels ?
J’ai sorti une mixtape l’an dernier. Actuellement, je travaille en studio pour un projet à sortir courant 2017. La musique, pour moi, c’est continu. Je mets le bleu de chauffe et j’y retourne.
D’où est venu le souhait de créer ta boîte de production ?
J’ai lancé Krystal music group en 2015. C’est parti de désillusions qui m’ont fait comprendre le fonctionnement du monde de la musique. Je pensais que cela pourrait m’aider en tant qu’artiste et pourquoi pas aider d’autres à se développer. Et puis cela répondait à la question, que faire de ma vie ? Créer un projet, être mon propre patron, rester dans le milieu musical. Il y a une volonté d’indépendance. Sortir mes projets avec qui je veux, quand je veux. C’est parfois compliqué mais je ne regrette pas de l'avoir fait.
Quelle est l’activité ?
La production musicale dont celle de concerts, une autre partie animation et un studio d’enregistrement que j’aimerais développer. On propose déjà de la production musicale à proprement parler, enregistrement, mixage et mastering de musiques, création de CD et de projets musicaux.
Pour le premier aspect, Féfé sera ton 2e événement.
Oui. J’ai fait venir Hayce Lemsi il y a un an à la Poudrière de Belfort. Mais là, c’est une autre organisation. Féfé, c’est un artiste reconnu, qui a 20 ans de carrière. On a la grande salle de la Rodia. Cela demande de la coordination, du temps, des échanges. D’autant plus que je vais également m’y produire. Mais heureusement, j’ai déjà mon équipe, ma manageuse et des amis qui me donnent un coup de main bénévole.
Ce n’est pas trop compliqué à gérer ?
Il y a des obstacles, mais si on doit se décourager à chaque fois qu’il y a un grain, on ne fait plus rien. Moi, ça me plaît parce que ça fait 10 ans que je suis dans ce milieu et j’y suis très attaché. Alors on apprend en faisant, il faut y aller progressivement. Trouver des dates n’est pas évident, car il y a beaucoup d’autres organisateurs, notamment à Besançon. Pour l’instant, je veux me contenter de rester local, Besançon, Montbéliard, Belfort. J’apporte une petite pierre à l’édifice mais c’est un grand pas pour moi.
En quoi consiste les autres animations ?
Des soirées que l’on commence à lancer à Besançon, au bar de l’U et à l’Arche. On a organisé 2 DJ sets sous le nom Krystal party. On compte en proposer régulièrement. L’idée est de mettre un coup de projecteur sur des artistes locaux qui n’ont pas la chance de se produire dans les salles. On reprendra le concept à la rentrée avec un rendez-vous le 8 septembre au bar de l'U et peut-être dans d'autres villes.
Toute ton activité tourne autour du hip-hop ?
Pas seulement. Ca va du hip-hop à l’electro en passant par le reggae, la world. Les styles que j’aime. Je m’en tiens à ce que je connais. Pour le rock ou la chanson française, il y a des gens qui font ça mieux que moi !
Quels artistes aides-tu avec Krystal music group ?
Pour l’instant, il y a deux beatmakers, Inglorious Beat et Outsiderz et Ayel, un chanteur RNB/soul. J’essaie d’être un catalyseur, de les aider à se produire et à être reconnus, de contribuer à quelque chose. Ce label permet aussi de faciliter les collaborations artistiques. On bosse ensemble, on se donne des coups de pouce. Et on est ouvert : s’il y a du talent et une bonne entente humaine, aucun souci pour aider.
Recueilli par S.P.
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