Kévin Dornier, 21 ans, Maison-du-Bois-Lièvremont
Août 2015 : Kévin Dornier s’inscrit à son premier trail, celui du Saugeais, en choisissant la plus longue course (33 km) et termine premier avec 4 mn d’avance sur le suivant.
«J’y suis allé pour découvrir, sans trop m’entraîner. Ca fait 3 ans que je cours en loisirs, je me débrouille pas trop mal en triathlon et quand un copain m’a parlé du trail, j’ai eu envie d’essayer. Après cette course, le club du Saugeais et le team m’ont proposé de participer à la détection. Je me suis inscrit car j’aime bien courir, j’aime la nature et j’apprécie la belle mentalité des trailers. Je devrais pouvoir m’adapter aux exigences de la préparation car je fais les saisons : chef de cuisine l’été, bûcheron, l’automne, perchman l’hiver».
Pierre-Louis Janand, 19 ans, Besançon
Pierre-Louis Janand fait de la course d’orientation au club Balise 25 depuis plusieurs années. Un sport qu’il apprécie et qu’il dit vouloir continuer. «Comme je voyais que je courais bien, l’an dernier j’ai fait un ou deux trails pour changer d’air et ça s’est bien passé. Ca m’a plu, c’est différent de la course d’orientation où les aspects techniques empêchent d’aller vite. Mais je vais garder les deux pratiques car je pense qu’il est important de ne pas rester tout le temps dans le même milieu. J’ai entendu parler de l’équipe espoirs de Doubs terre de trail par un copain et j’ai envoyé une candidature. Je recherche l’émulation, le fait de se tirer les uns les autres vers le haut. J’ai arrêté le judo parce qu’il fallait se battre contre l’autre, c’est un aspect du sport qui me plaît moins. Je vais entrer en 3e année à l’Insa de Lyon, en sports études, pour être ingénieur en informatique. J’espère que j’aurai un emploi du temps qui me facilitera la possibilité de revenir à Besançon».
Guilhem Martin-Braud, 23 ans, Besançon
Cet été, il est animateur sportif itinérant pour l’UCPA dans le sud-ouest où il encadre du tir à l’arc et du skateboard électrique. «J’aimerais me professionnaliser dans le domaine des sports de pleine nature en passant des diplômes d’accompagnateur en moyenne montagne et d’activités en eau vive». Guilhem a toujours été sportif. 12 ans de hand, de la course à pied «mais pas plus que ça». Il s’est mis au trail en voyant une affiche du Trail des forts. «C’était ma première course, en 2013, ça s’est bien passé. Au début, ce n’est pas facile mais à force d’en faire, je me suis pris au jeu. Je préfère aux courses sur le plat. J’aime le dénivellé, j’aime être dans la nature. Un trail, c’est une forme de balade, on va d’un endroit à un autre mais avec des changements de terrains, de paysages, de milieux. Il y a vraiment un côté cool… C’est un copain qui m’a parlé de l’équipe espoirs de Doubs terre de trail. J’ai été sélectionné après un désistement. C’est carrément bien, l’encadrement qu’on a est déjà un plus. C’est toujours mieux d’être suivi. Quand on est seul, on ne fait pas toujours ce qu’il faut et on a même tendance à s’entraîner un peu trop. Avec le team, on va faire moins, mais mieux».
Dylan Ribeiro, 16 ans, Les Auxons
Dylan Ribeiro n’a pas mis longtemps à justifier sa sélection. Quelques semaines seulement après s’être mis au trail, il obtient une 4e place au championnat de France cadets et une sélection en équipe de France pour participer à sa première compétition internationale, une coupe du monde en République tchèque. Après avoir pratiqué le hockey-sur-glace à très bon niveau, il ne fait de la course à pied que depuis un an. «Je n’avais plus envie du hockey. Je me suis mis à la course avec mon père, qui m’en a donné le goût. Quand j’ai commencé le trail, j’ai tout de suite apprécié le côté nature et l’ambiance qui règne. Et puis, j’aime bien me dépasser. Je connaissais Trooper et dès que j’ai vu l’annonce pour le team espoirs, j’ai envoyé une candidature. Je rentre en terminale S mais je ne pars pas dans l’inconnu puisque j’ai déjà eu à mener sport et études avec le hockey. C’était dur, mais là ça me prendra moins de temps. Plus tard j’aimerais m’orienter vers la kiné ou alors la gendarmerie de haute montagne. Toujours pour le côté nature».
Juliette Wanner, 17 ans, Damprichard
Exploit à La Plagne, le 29 juillet 2016 : Juliette Wanner termine le KV (kilomètre vertical) de la 6000 D en 54 mn 11, 1re féminine et 11e du classement scratch. Pour situer, Xavier Thévenard avait remporté l’épreuve en 2015 en 48 mn 40. Mais Juliette n’a que 17 ans. Autant dire qu’elle marche sur les traces de sa sœur, elle aussi sélectionnée dans le team espoirs de Doubs terre de trail. «C’est en la voyant courir que j’ai eu envie de me lancer. Au début, je l’accompagnais à vélo et puis je m’y suis mis il y a 2 ans. Cela fait un an que je fais des compétitions. Je me suis inscrite à la détection avec ma sœur. Comme on avait des bons résultats, on s’est dit «on tente, au pire ça nous fera un entraînement». Mais on ne pensait pas être sélectionnées toutes les deux ! C’est bien d’être avec sa sœur. On est en concurrence mais en même temps on s’encourage. Elle est là pour me rassurer. Je viens d’avoir le bac S et je vais aller en Staps à Besançon. J’espère devenir éducateur ou coach sportif. Je vais essayer d’allier sport et études mais je vais privilégier celles-ci. De toute façon, je pense que ce sera moins dur que pour ma sœur qui est en fac de médecine».
Louise Wanner, 21 ans, Damprichard
Fin juillet, au 27 km de la Plagne ou course des 2 Lacs, Louise a terminé 1re féminine et 9e toutes catégories. Sa première course après son entrée dans l'équipe espoirs du Doubs confirme ses nombreux succès cette année. «J’ai commencé à courir il y a 3 ans avec mon père et j’ai rapidement fait des trails autour de chez moi. Au début, c’est un défi puis quand on fait une course on y prend goût. La bonne ambiance de ce milieu fait également beaucoup. Quand Sébastien nous a parlé du team espoirs, à ma sœur et moi, on s’est dit pourquoi pas ? On était toujours sur les podiums dans nos catégories… Et puis le trail, c’est à la fois des challenges et des découvertes : on est dans la nature, les parcours ne sont pas monotones, chaque course a quelque chose de particulier». Elle est en 4e année de médecine à Besançon, un cursus qui n’est déjà pas évident à mener sans à-côtés, mais elle pense que le sport l’aide. «C’est toujours dur, mais il faut un équilibre. Le sport me permet de me vider, de m’évader et me rend plus apte à apprendre».
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