Allan Lemarquis est agent de sécurité, Margaux Foutieau, commerciale. A côté de leurs métiers, tous deux ont des passions communes : l’événementiel en général et le street art en particulier. Allan a déjà participé à l’organisation d’une convention de tatouage, Margaux est professeure de danse urbaine. Ces goûts les ont conduits à créer Spicy Event’s production en 2020, dans l’idée de monter leurs propres manifestations. Un premier rendez-vous est d’ores et déjà prévu les 5 et 6 mai prochain à Quingey : ce sera Urban roads, festival avec concerts et animations de cultures urbaines. « L’art urbain est encore souvent mal jugé écrivent-ils dans leur dossier de production. Avec Urban roads, on veut montrer sa beauté et ses bienfaits ».
A cette fin, le festival proposera à la fois de découvrir des talents sur scène et de permettre au public de s’initier à certaines disciplines. Musique de diverses tendances, freestyle, BMX, graff, danse, skate sont annoncés. « Ça se présente bien annonce Allan. On a plusieurs partenariats et soutiens dont la mairie de Quingey, Intermarché, le camping avec 80 places. Un champ est mis à notre disposition par un agriculteur, Lionel Royet. La programmation est également en bonne voiee ». Le Vésulien de 29 ans insiste sur un autre aspect du futur festival : « On tient à avoir une ligne écoresponsable. On part du principe que c’est bien de faire la fête, mais de façon intelligente en respectant les lieux et la nature. On utilisera des écocups, du matériel recyclé, des palettes, des toilettes sèches… »
Autour d’eux, Allan et Margaux - qui a 25 ans et vient d’Orléans – ont su fédérer les passions et les volontés : Colin Lacroix, infirmier et pompier volontaire à Besançon, Mathis Brugger, commercial originaire de Pesmes ou encore Lilian Greuille, technicien lumières de Besançon, âgés de 19 à 24 ans, font partie des forces vives de l’association. Leurs compétences et centres d’intérêts se complètent. « On a tous nos spécificités et on s’est partagé les rôles entre l’aspect artistique, la com’, le côté juridique, la partie technique ».
« L’idée est née pendant le confinement Covid relate Allan. On s’est dit qu’après cette période, on lancerait bien une association pour faire quelque chose de multiculturel. Grâce à la Citadelle, on a déjà pu organiser une soirée alliant danse et chant. Urban roads est notre défi suivant. Et cest vraiment un kiff entre nous ».
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