Le scénario raconte l’histoire d’amour de deux jeunes femmes, séparées par le temps. Saby est photographe et peine à faire le deuil de son père. Nora est devenue médecin suite au souhait de ses parents. Elle n’est pas épanouie. Sur le lieu d’un accident, elles s’échangent un premier regard et tombent rapidement amoureuses. Anouk Mathon, la chargée de communication de "la Part de l'autre" donne le ton :
«Saby a le pouvoir de changer le cours des choses et ce ne sera pas sans conséquences. Il y aura beaucoup de rebondissements, d’inattendu.»
Lucas Dubiez, le réalisateur, se remémore.
«J’ai écris un premier scénario il y a deux ans, sur la rencontre de deux gamins dans un orphelinat. Puis, à tâtons, j’ai cherché à l’améliorer. Au final, l’histoire est complètement différente.» Après un DUT en information-communication à Besançon, le jeune homme de 21 ans a lancé, en 2016, sa société de production audiovisuelle, Luka Agency. Depuis, il a collaboré avec diverses sociétés (la Rodia, la Sacem), artistes (A-vox, Narka, PO) et réalisé quelques courts métrages
(visibles ici).
«C’est notre projet»
Pour celui-ci, Lucas a souhaité monter une sorte de collectif : La part de l’autre. Il désire que chacun de ses collaborateurs s’approprie le projet et y apporte ses idées.
«Quand Lucas m’en a parlé, j’ai tout de suite accroché et c’est rapidement devenu notre projet. C’est plus qu’une mission» confie Anouk.
Depuis avril dernier, le réalisateur saint-vitois contacte des collaborateurs de confiance. Entre chargés de production, de communication, comédiens, chefs opérateurs, assistants ou encore maquilleuse et compositeur, La part de l’autre rassemble une vingtaine de jeunes professionnels.
L’équipe tournera en août. Elle se baladera à Saint-Vit et Besançon (place Marulaz, Rosemont, Rivotte, place du Marché…).
«La ville regorge d’endroits charmants. On cherche la proximité, que les Bisontins se retrouvent» développe Lucas. Tout n’est pas écrit à l’avance, le collectif se laissera porter par la poésie du moment. Le court métrage terminé, il compte le présenter à divers festivals. Avant ces compétitions, seuls les donateurs pourront visionner le court métrage. Puis, il sera accessible au grand public sur la plateforme Vimeo.
Léa Surmaire
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