Le parcours de Valérie Lefeuvre en jet-ski a commencé voilà un an et demi à peine et se pare déjà de beaux classements : 11e au championnat d'Europe, 4e au championnat de France et 2e aux championnats de Rhône-Alpes et de Lorraine/Franche-Comté, le tout en catégorie vitesse (le jet-ski comprend aussi l'endurance et le rally raid). « Ce sport ne me donne pas de difficulté particulière » explique-t-elle simplement. Sans prétention aucune, car elle situe ses succès à deux sources : « Avant de me lancer dans cette pratique, j'ai fait du ski nautique pendant deux ans en compétition régionale, ce qui m'a bien aidé. Et surtout j'ai pu profiter des compétences de champions de la discipline ». Leurs noms ? Pascal Petithory, champion de Franche-Comté 94 et Didier Boisson, champion de France et vice-champion du monde 95. Ce dernier est devenu son entraîneur, tandis que le premier l'a fait débuter en jet : « Lorsque je faisais du ski nautique à Baume-les-Dames, voir les jet-ski me donnait envie d'essayer. J'en ai fait un peu et un jour Pascal m'a demandé de participer à une course d'endurancè pour deux pilotes. Puis, pendant l'hiver 94-94, je me suis entraînée, j'ai fait une première course de championnat de France et tout s'est enchaîné ».
A la recherche de sponsors
Depuis, Valérie a abandonné le ski nautique. « Parce que je peux faire du jet seule, alors qu'en ski nautique, il faut un pilote.» C'est toute la différence entre les deux pratiques, le jet-ski étant à la fois sport de glisse et sport mécanique. La machine de Valérie, un Yamaha Super Jet (moteur de 701 cm3) peut atteindre 80 km/h. Un engin de 120 kg, qui, selon la pilote, « ne pose pas de difficultés physiques ». Ce matériel valant entre 40000 et 50000 F, la pratique passe par un budget de poids et donc des sponsors. A bon entendeur, elle aimerait ajouter d'autres soutiens à Toutoccas', Concorde assurance et au Crédit Lyonnais qui l'aident actuellement. A 18 ans, la marge de progression de cette Mortuacienne semble importante. Etudiante à la fac de sciences de Besançon, elle consacre une bonne partie de ses loisirs à l'entraînement (5
heures par semaine) et avoue que son rêve n'a pas de rapport avec la fac : « J'aimerais monter un grand club de sport, comprenant plusieurs disciplines ».
S.P.
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