Le foot, l’Italie. Pour son stage, Vincent Campa a réussi à allier deux centres d’intérêt. Il était de septembre à décembre à Salo, ville de 10 000 habitants près du lac de Garde, est il en est revenu enthousiaste. «Tout s’est super bien passé. D’entrée, j’ai été accueilli comme si on me connaissait depuis des mois. Je me suis tout de suite senti à l’aise. En même temps l’adaptation est facile : c’est le même climat, la même culture. Mais la vie là-bas, l’ambiance m’ont conforté. J’ai vraiment le souhait d’y retourner».
Mais cela n’a pas été simple. La vie du jeune homme de Mouchard a changé avec un accident qui lui a coûté l’usage de ses jambes. «C’était il y a 3 ans, depuis j’étais chez moi, alors j’ai voulu faire quelque chose, changer d’air. J’ai entendu parler des stages professionnels proposés par la Région, j’ai postulé et même si ça a mis un peu de temps, j’ai fini par me retrouver en Italie avec le chargé de com d’un club pro de série C (1)».
S’il a toujours aimé l’Italie et le foot, qu’il a longtemps pratiqué à Mouchard et Champagnole, à 22 ans, Vincent n’avait pas d’expérience en communication, ni en italien. «J’ai pris des cours à raison de 4 h par semaine. Maintenant, je parle bien, et pour écrire ça va aussi. Mon stage, c’était surtout de l’observation, notamment au début. On gérait le site et les réseaux sociaux, les conférences de presse, les interviews d’après-match. J’ai découvert un métier qui m’a plu». Une région également, celle du lac de Garde et de villes comme Milan, Vérone, Brescia, Parme… «Il y a le lac, les montagnes, la vie y est belle. C’est une région assez riche, donc avec la bourse, c’était un peu juste. Mais je recommande totalement Stages Monde. On peut postuler dans tous les domaines et en plus de la bourse, on est bien conseillé et suivi. C’est vraiment bien».
Le stage lui a donné une envie : travailler dans un club ou un équipementier sportif. Idéalement en Italie, où Hervé Sacchi, son maître de stage l’aide à chercher, mais pas forcément. «Je fais aussi des démarches en France. Mais j’ai acheté des livres pour continuer à apprendre l’italien, au cas où».
S.P.
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