Zoé Danner s’est rendue deux fois en Chine en 2015. La première en mai, dans le cadre d’un voyage scolaire à Pékin avec le lycée Belin. La seconde après avoir gagné un concours organisé par les professeurs de chinois de France. Elle faisait partie des 40 lauréats venant de toute la France. «C’était un concours en 2 épreuves. Pour la première, il fallait apprendre 4 poèmes et en retranscrire un en autodictée. L’autre était une épreuve de calligraphie libre. La calligraphie consiste à écrire en un seul trait, sans lever le pinceau» décrit-elle.
La langue comme la calligraphie, elle les apprend depuis 3 ans avec Liping Han-Chollet, professeure à Belin. Orignaire de Scey-sur-Saône, Zoé a commencé le chinois en arrivant au lycée, sans plus de raison que la curiosité. «C’est une option qui m’attirait et comme ça m’a plu, j’ai continué. Le chinois n’est pas vraiment compliqué, les gens s’en font une fausse idée. Il y a beaucoup d’apprentissage pour connaître les caractères, mais à côté de cela, il n’y a pas de temps, pas de conjugaison». Elle avoue quand même que parler est beaucoup plus difficile que lire et écrire. «La prononciation est difficile à acquérir. Un jour, j’ai demandé du thé, on m’a apporté une fourchette».
Après son séjour, elle a obtenu le diplôme HSK de niveau 2. Elle en fait 2 h par semaine et sur cette lancée, aimerait continuer après le bac. Avant tout pour elle-même car du point de vue de l’orientation, elle aimerait se diriger vers l’Ensci (école nationale supérieure de création industrielle). «Mais si je continue, ce sera aussi une compétence qui pourrait me servir. C’est un pays qui s’ouvre».
La Chine, c’est plutôt une passion. Elle fait d’ailleurs partie des jurys jeunes ou lycéen du festival international des cinémas d’Asie depuis la seconde. Et l’an dernier, elle a donc vu Pékin et Shanghai. «On était libres dans nos déplacements, on faisait ce qu’on voulait. J’ai trouvé que les jeunes sont assez proches de nous, ont les mêmes préoccupations. Par contre il y a encore des aspects traditionnels qui diffèrent. Par exemple la famille où j’étais vit avec les grands-parents. J’y ai pris quelques habitudes comme celle de boire du thé. Mais je n’aimerais pas forcément y vivre parce que c’est vraiment trop grand… surtout pour quelqu’un qui vient de Scey-sur-Saône».
En terminale, au lycée Belin, ils sont 6 à faire chinois. Mais ils sont 40 en seconde. De ce côté-là aussi, la Chine commence à faire parler d’elle.
S.P.
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