février 2016

Zoé Danner de retour de Chine

Actuellement en terminale S au lycée Belin (Vesoul), elle apprend le chinois depuis 3 ans. Ce qui lui a permis de gagner un voyage à Shanghai.
Photo Yves Petit

  • commentercommenter
  • envoyerenvoyer
  • imprimerimprimer
  • caractèrePLUSMOINS
Zoé Danner s’est rendue deux fois en Chine en 2015. La première en mai, dans le cadre d’un voyage scolaire à Pékin avec le lycée Belin. La seconde après avoir gagné un concours organisé par les professeurs de chinois de France. Elle faisait partie des 40 lauréats venant de toute la France. «C’était un concours en 2 épreuves. Pour la première, il fallait apprendre 4 poèmes et en retranscrire un en autodictée. L’autre était une épreuve de calligraphie libre. La calligraphie consiste à écrire en un seul trait, sans lever le pinceau» décrit-elle.
La langue comme la calligraphie, elle les apprend depuis 3 ans avec Liping Han-Chollet, professeure à Belin. Orignaire de Scey-sur-Saône, Zoé a commencé le chinois en arrivant au lycée, sans plus de raison que la curiosité. «C’est une option qui m’attirait et comme ça m’a plu, j’ai continué. Le chinois n’est pas vraiment compliqué, les gens s’en font une fausse idée. Il y a beaucoup d’apprentissage pour connaître les caractères, mais à côté de cela, il n’y a pas de temps, pas de conjugaison». Elle avoue quand même que parler est beaucoup plus difficile que lire et écrire. «La prononciation est difficile à acquérir. Un jour, j’ai demandé du thé, on m’a apporté une fourchette».
Après son séjour, elle a obtenu le diplôme HSK de niveau 2. Elle en fait 2 h par semaine et sur cette lancée, aimerait continuer après le bac. Avant tout pour elle-même car du point de vue de l’orientation, elle aimerait se diriger vers l’Ensci (école nationale supérieure de création industrielle). «Mais si je continue, ce sera aussi une compétence qui pourrait me servir. C’est un pays qui s’ouvre».
La Chine, c’est plutôt une passion. Elle fait d’ailleurs partie des jurys jeunes ou lycéen du festival international des cinémas d’Asie depuis la seconde. Et l’an dernier, elle a donc vu Pékin et Shanghai. «On était libres dans nos déplacements, on faisait ce qu’on voulait. J’ai trouvé que les jeunes sont assez proches de nous, ont les mêmes préoccupations. Par contre il y a encore des aspects traditionnels qui diffèrent. Par exemple la famille où j’étais vit avec les grands-parents. J’y ai pris quelques habitudes comme celle de boire du thé. Mais je n’aimerais pas forcément y vivre parce que c’est vraiment trop grand… surtout pour quelqu’un qui vient de Scey-sur-Saône».
En terminale, au lycée Belin, ils sont 6 à faire chinois. Mais ils sont 40 en seconde. De ce côté-là aussi, la Chine commence à faire parler d’elle.

S.P.


A lire
Le blog des élèves du lycée Belin en Chine

En photo
Zoé souhaite un bon Nouvel an chinois en mandarin.

Retour

Commentaires

Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.

Se connecter S'inscrire

articles

express

Partage d'expériences


septembre 2024
Ils ont effectué un séjour à l'étranger et ils partagent leur expérience : découvrez les témoignages de jeunes de Bourgogne-Franche-Comté partis dans des dizaines d'endoits sur toute la planète sur "agitateurs de mobilité". Peut-être seront-ils un déclic pour faire comme eux...

105


avril 2018
C'est le nombre de Bourguignons-Francs-Comtois qui sont partis avec les dispositifs Stages monde et Eurodyssée en 2017. Ils se sont rendus dans 30 destinations différentes.

"Deux nanas chez Bouddha"


juin 2017
Pauline et Tiffany sont 2 jeunes franc-comtoises ayant le projet de partir en mission humanitaire en Birmanie dans un monastère bouddhiste. Leurs missions seront principalement l’aide au bon fonctionnement du monastère autogéré par les moines, l’aide à la communauté locale, les travaux divers et l’enseignement de l’anglais aux plus jeunes. Pour le mener à bien, elles organisent des collectes de dons, par exemple le 10 juin au marché de Champagnole, place de la Mairie et le 11 au vide-grenier de Champagnole organisé par l'association Emal, parking de l'Intermarché. Besoins (non exhaustifs) : habits légers pour enfants de 5 à 15 ans (pas de short ni de débardeurs en raison de leur religion), matériel éducatifs, jeux et ballons. En savoir plus : facebook ; projet.

Voir tout